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ICI BAS

by KLM

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1.
Je suis quelqu’un de simple, pas dans le superficiel. Je surfe sur les samples, comme une étoile filant dans le ciel. Loin d’être un exemple, j’évoque ce qui m’est essentiel. Les médisants contemplent, ma musique est démentielle. J’perfore les MCs à 4 sous, en pleine crise d’humilité, Quand l’ego va jusqu’au genou, on peut parler de débilité. Je pose mes textes n’importe où, déclenche une vague d’humidité. Qu’est-ce qu’il y a ? T’es jaloux ? Je fais l’unanimité. J’balance des vérités, je ne veux tromper personne. J’espère que tu te reconnais dans les rimes que je marmonne. Je représente les Lyonnais, le Rap Indé, les Sonotones. Je suis pionnière, je ferai percer le rap de gones. Je revendique l’unité. J’m’impose dans le rap comme un bonhomme. Pas une Femen : mâle et femelle ont leur place sur le podium. Je suis fière même : mon art n’a aucun chromosome. Tous reliés par l’ADN, je vous souhaite « Bienvenue dans mon zome » Moi c’est KLM, Kidnapping Lyrical Majeur, Prise d’otage musicale pour vous mettre du baume au Cœur. Moi c’est KLM, des Kilos de Lettres dans le Moteur, Des rimes et des morales, pour vous rendre un peu meilleurs J’appartiens aux guerriers de la lumière J’suis loin d’être ange. Amoureuse de la Terre Mère, Je déteste le système bancaire, au point d’men bouffer les phalanges. L’argent a ruiné notre ère, mais personne trouve ça étrange. J’agis dans le vrai. Je suis mélomane. Quand j’ai mal, mes amis, Mon remède. Le rap mon domaine, on s’bat pour les causes graves. Je suis paradoxale; et renfrognée, oui la dose me calme. Je veux m’arrêter mais y’a pas de pause pour les braves. Ravalez vos morales. J’rabats mes cartes. J’raffole, Des syllabes en rafales pour que la foule s’affole. Mentalité mélancolique, les mentors restent alités. Ma tentation est bucolique, la république est à jeter. Mon talent est diabolique. Etre symbolique c’est ça l’idée. Montez le son, j’suis historique, même les méfiants sont agités Essayez de cogiter, t’fassons y’a plus que ça à faire. Ingurgitez mes vers et éteignez le JT. Moi c’est KLM, Kit de Langage Moderne. Le rap qui vaut le détour pour rallumer vos lanternes. Moi c’est KLM, Karma de Lumière Modeste. Je vous envoie de l’amour et les bonnes ondes feront le reste. La vie d’artiste devenir une star ? Je n’y crois pas vraiment… Un joint de shhhh, un peu guitare, suffise amplement. J’suis une autiste une denrée rare, qui se la racle innocemment. Je suis l’altruiste au fond du noir, qui donne constamment. Mentir c’est pas mon truc. Grandir ça fout le trac. Bâtir devient caduque, ballottée dans une barque. J’me péterai pas la nuque pour mettre des biffetons dans mon sac. J’me réalise en tant qu’éduc : j’suis riche du rire des gens en vrac. Je ferai pas de bric à brac, rien que des abracadabras. J’suis fonceuse et authentique. Je finis souvent dans le sparadrap. Je suis une éternelle utopique : c’est l’amour qui triomphera. Je suis comme un porc épic… Pas sûre que tu m’approcheras… Rarement dans les cases, j’aime quand la nature s’allume. Je suis la goutte d’eau du bord du vase. J’ai la force de l’enclume. J’m’en fous, retiens pas mon blase. Vas-y Augmente le volume ! Mon rap t’écrase : catégorie poids plume. Moi c’est KLM, Kidnapping Lyrical Majeur, Prise d’otage musicale pour vous mettre du baume au Cœur. Moi c’est KLM, des Kilos de Lettres dans le Moteur, Des rimes et des morales, pour vous rendre un peu meilleurs Moi c’est KLM, Kit de Langage Moderne. Le rap qui vaut le détour pour rallumer vos lanternes. Moi c’est KLM, Karma de Lumière Modeste. Je vous envoie de de l’amour et les bonnes ondes feront le reste.
2.
Ya du monde dans la salle, c’est la femme qu’on célèbre. Son corps, ses lèvres, Son but. Son rôle, ses rêves. Une femme, c’est la maternité, la douceur, La fermeté, la force, la peur, l’éternité. L’amour. Les joies, les pleurs, l’humilité. Un millier de tours dans le sac à main. Elle a prié, t’a sauvé, t’a montré le chemin. Et dans la crise, elle a crié, pour garantir demain. Tout écraser pour changer le destin. Perdre des plumes, quelle importance, tant qu’elle avance auprès des siens. Elle subit imbécile ! Tu le vois bien. Tchao les machos débiles au quotidien. La femme est un être fragile, mais surtout un être humain. Respect à toutes les mères courages, pour l’énergie que vous donnez. Hommage aux sœurs, tantes, couz, pour le soutien que vous apportez. Une pensée pour toutes les femmes que vous avez dorlotées ! Big up aux mamys aux amies, les alliées les plus sacrées. Refrain : Je te parle de la femme que tu connais La femme qui t’a pas vu. La femme que tu cherchais. La femme que t’as perdue. Car elles ont porté et porteront tous les mômes. La Femme avec un grand F, égale de l’homme. Un paquet de choses à dire, le dernier mot sera Merci. A celles qui ont mené et mèneront le combat. Moi je suis de 90 avec une multitude de droits. Pas eu besoin de m’élever contre la patrie, contre un mari, Pour être libre de mes choix. Je me suis instruite à l’école. Je porte des pantalons. Depuis 10 ans, je fume des clopes, Et si je le veux, je prends du galon. Femmes du monde… C’est ma liberté que je vous dois. Hommage en chanson. Pour vous effleurer du doigt. J’arriverai pas à la cheville De Rosa Parks, Marie Curie, Symboles du « Tout est possible ». Nina Simone et Barbara, Missy Elliot, Mère Théresa, Des artistes, des militantes, des sportives, Mille Légendes. Les Milady démêlent les mailles, les vrais Lady se démènent sans faille. Les malveillants s’emmêlent les pailles, les souriants mènent la bataille. Bah ouais ! Pas si difficile : les femmes tiennent les ficelles. Trop bête d’attendre un jour précis, pour dire que les dames sont essentielles. Refrain : Je te parle de la femme que tu connais La femme qui t’a pas vu. La femme que tu cherchais. La femme que t’as perdue. Car elles ont porté et porteront tous les mômes, La Femme avec un grand F, égale de l’homme.
3.
Tracassée, j’aime plus les puzzles, j’suis trop fracassée. Trépassée au point de risquer un œil. Pas lassée, J’continue de boire de l’alcool, Allez y jacassez ! Quand la fête est plus folle, les limites sont cadenassées. Rien n’est vrai. Tout est faux. Tous les excès m’ont agacée. Chacun sait ce qu’il vaut, même le cerveau encrassé. J’ai dépassé le niveau. L’éthylotest est déclassé. Y’a plus de bouchon sur le goulot, les dégâts sont annoncés. Je veux remplir mon égo, il est pas vraiment rassasié… Même c’putain de verre de trop, ne suffira jamais assez. Je prends conscience de mes défauts, j’les ai laissés me terrasser. Je pose une larme dans le micro, pour ceux qu’on peut plus embrasser. « Si je pouvais » pour ceux qui s’expriment au passé. Repartir à zéro, savoir comment avancer. Il est l’heure de quitter le bistro, y’a plus le temps de se prélasser. Je ne suis pas un héros, j’en suis bien embarrassée. Pas lisse et vraiment loin d’être parfaite, balisée, J’en ai marre de me tuer à la fête. J’me sens Auto brutalisée, Enlisée, j’me noie Dans une mare alcoolisée, « Ah oui c’est cool ici, Ya de quoi s’anesthésier Du shit et du whisky, Pas de quoi démoraliser ». Moraliser pas mes actes, Je finirai pas paralysée, ni sur une ile paradisiaque. Non mon parapluie se braque. Sans paraffine Je traque. Je suis p’t’être un traquenard ? Pour l’apéro Je craque. Demain c’est trop tard. Sers un verre qui reporte Qu’on reparte. Qu’on s’exporte, qu’on s’éclate Qu’on pète le score jusqu’à s’exploser la ratte ! La rapta çà dépote ! Autant de litres m’épatent… Pas de plaisir dans un shot quand on tient plus sur ses pattes. Rebelote encore debout jusqu’à 10h du mat’… A chaque fois j’déchante, à quoi bon se faire du mal ?
4.
A ce qu’il parait j’devrais ralentir et prendre mon temps. J’dirais qu’une journée devrait faire plus de 24h. Quand je ressasse mes derniers 27 ans… J’dirais Qu’il est temps de mettre des choses en œuvre…Putain juste l’impression Qu’il me file entre les doigts… J’profite pas assez du moment présent. La routine est bien là. Le passé est oppressant. Les projets s’entassent Et s’entassent encore. Pas de futur concret dans mon instable décor. J’croyais voir le bout du tunnel. Mais la lumière s’est éteinte. Coincée dans un monde parallèle, comment j’peux avancer sans crainte ? J’essaye de rebondir. Reconstruire mes ailes, Avec de fragiles plumes sans teintes. Bonheur où t’es passé ? Tu files plus vite que les sabliers. Impossible à figer. J’ai perdu la notion du temps. Tant pis. J’ai plus envie de faire semblant. Je serai à l’heure pile fièrement. Au rendez-vous du testament. Je veux retrouver le chemin du bonheur. Y’en a marre de l’autoroute. Sur une 4 voie à mille à l’heure, hors de question d’avoir des doutes. J’connais plus l’itinéraire. J’ai bloqué mon compteur. C’est bien le surplace que je redoute. Je frôle l’explosion du moteur… Plus rien ne me guide sur ma route, A part l’amour et la peur, à part l’honneur et les pleurs. Mais y’a cette phrase qui tourne en boucle… « En commettant une seule erreur Vla les conséquences qui coutent Vla les conséquences qui coutent Vla les conséquences qui coutent » D’après le proverbe « qui choisit renonce » J’en suis bien là,au pied du mur. Croyant percevoir une réponse. Les regrets à exclure. Je marcherai plus sur les ronces. Fini les égratignures Anesthésiée par la défonce... Je veux faire mes choix sans regard en arrière. Car ça me déséquilibre. J’enlève le voile de mes paupières Pour vraiment me sentir libre. Le verdict s’appréhende. Ya pas d’influence qui tienne. J’ai que des conseils à prendre ou à jeter quoi qu’il advienne. Je serai la seule responsable Si je termine dans les abysses. La vie un château de sable : Un coup ça tient un coup sa glisse. La décision n’est ni bonne ni mauvaise. La conclusion des millions d’hypothèses. Plus que des leçons à tirer. Les bonnes choses ont une fin. Il faut bien se l’avouer. P’t’être une question de destin ? Pour le savoir il faut jouer, Construire une stratégie. Où le but est de s’en sortir au mieux. Personne n’éteindra ma bougie. Si j’la perds je prendrai feu. Je veux retrouver le chemin du bonheur. Y’en a marre de l’autoroute. Sur une 4 voie à mille à l’heure, hors de question d’avoir des doutes. J’connais plus l’itinéraire. J’ai bloqué mon compteur. C’est bien le surplace que je redoute Je frôle l’explosion du moteur. Plus rien ne me guide sur ma route, A part l’amour et la peur, à part l’honneur et les pleurs. Mais y’a cette phrase qui tourne en boucle. « En commettant une seule erreur… Vla les conséquences qui coutent. Vla les conséquences qui coutent. Vla les conséquences qui coutent. »
5.
Mais qu’est-ce qu’on attend ? Plongés dans l’illusion, Un virus, un ouragan pour lancer la révolution ? Je veux pas élever mes enfants ancrés dans la consommation. La société s’est perdue dans la mondialisation. L’Homme véreux sans vertu prône l’autodestruction. Résultat : la Terre est foutue, au bord de l’explosion. Regarde le TAFTA, le sida, le pétrole, DSK, Les médias, le système de l’école… Vois : Le trafic d’organes, le gluten et les drogues, La faim, Fukushima, Israël et les viols. La jungle de Calais, la politique de l’Europe, Les coups de balai, Tchernobyl et périscope, Les pingres de palais, la production d’escalopes. Le massacre népalais, l’ADN au microscope. Toi qui écoutes, Sois pensif, pour éviter la camisole. Eveilles toi, Sors tes griffes, leur jeu est plus malsain que drôle. REFRAIN Mais Je vous demande où va le monde. Je vous demande où va le monde ? Où va le monde ? Je vous demande où va le monde. Et je vous demande, et je vous demande Comment on a pu laisser faire, Lucifer s’est bien installé. Nous a tous marqués au fer, de son trône en train de se marrer. Pourtant c’était bien notre rôle, en tant que personne, en tant qu’humain, De refuser le contrôle et d’assurer nos lendemains. Mais non ! L’occident ferme les yeux. Reste figé seul, au fond d’un appart tout miteux ! Les grands mythonnent. Personne cogite. Les riches cocottent. La carotte grossit. Les petits mijotent. L’état s’étonne. Le peuple s’agite. Ça pue l’acétone. Là c’est trop, Homme d’Etat, à trop vouloir en faire des tonnes. Vous condamnez les femmes à faire des rêves de silicone. Vous ordonnez aux hommes de bousiller leurs neurones. Réduisez l’individu, pour qu’il agisse comme un clone. Divisez le collectif, pour qu’il vous mange dans la paume. Toi qui écoutes, soit réactif, pour dénouer la camisole. Réveilles toi, Va aux manifs, leur jeu est plus malsain que drôle REFRAIN Mais Je vous demande où va le monde. Je vous demande où va le monde ? Où va le monde ? Je vous demande où va le monde. Et je vous demande, et je vous demande Qu’est-ce que tu comptes faire pour que les choses changent ? Jusqu’où tu battras le fer hein ? Pour que le monde s’arrange ? Débarrasses toi des somnifères. C’est ta pensée qui les démange, Ces hommes bannis des mammifères sans que leurs barbaries dérangent. Remontes 30 ans en arrière pour connaître le monde qui t’entoure. Reprends les erreurs des guerres le pouvoir forme des vautours. A l’ignorance faut mettre un terme. Prends 2, 3 livres et découvre Ta propre lecture de l’espèce humaine. Je veux savoir si t’es prêt pour : Avoir un autre angle de vue sans précipitations, On prend de l’élan quand on recule, suffit de se remettre en question, L’humilité en véhicule pour atteindre ta destination. Jeter ces valeurs ridicules pour reconstruire la nation. Prendre part comme le colibri n’est pas une idée folle. La liberté n’a pas de prix, On veut tous toucher le pactole. Toi qui écoutes, sois créatif, pour détruire la camisole. Déjoues les véritables fautifs leur jeu est plus malsain que drôle. REFRAIN Mais Je vous demande où va le monde. Je vous demande où va le monde ? Où va le monde ? Je vous demande où va le monde. Et je vous demande, et je vous demande
6.
Je suis sur la liste des condamnés. L’homme est né pour mourir. J’avance les yeux bandés, guidée par mes souvenirs. Je veux pas Que mes fautes se reproduisent. Je veux que mes démons s’exorcisent. J’ai pas la science infuse. J’fais ce que je peux pour vivre au mieux. J’insiste. J’agis au plus juste pour toujours faire de mon mieux. J’suis exigeante voire même injuste envers moi-même et envers ceux, Toujours présents pour le pire et le meilleur. Ma plus grande frayeur, Fleurir des tombes, chaque jour chaque seconde, En attendant mon heure… J’irai p’t’être pas au paradis. J’ai jamais cru à l’enfer. J’transgresse les interdits, En aiguisant mes dents de fer. Je connais pas l’harmonie. J’erre entre paix et chaos. Je crois plus au père noël, Depuis qu’il s’est trompé de cadeau. J’suis censée rester sereine, Avec des enclumes sur le dos. Des enterrements à la pelle, Je ne la joue pas Caliméro. Le temps éteint la peine, La mort est bien la reine. Pas de boutons sur le chrono. Y a tellement de faits que je comprends pas. Les gens de foi commettent des méfaits. Moi-même je m’effraie, comme les films de Coppola. Y’a tellement de fois où je veux déclarer forfait mais je peux pas. Genre bloquée devant le buffet, enviant les autres se lécher les doigts. Le sort s’acharne hein ? J’en ai été trop le témoin. Les meilleurs subissent des drames, pourquoi être cruelle à ce point ? Est-ce que toi tu verses une larme, quand on plonge dans le chagrin ? La vie, tu nous désarmes. Tu nous renforces à coup de poings, A coup de battes, à coup de pieds, à coup de lattes. Je suis sidérée, les yeux cernés, mon quotidien en automate. J’ai ma colère à modérer, je dois soigner mes stigmates. Apprendre à me considérer, pour pouvoir gravir les strates. Putain. Qui m’a fait signer le pacte du destin ? Tout manque de sens. Certains sont amputés des mains. Je suis transpercée de l’aura à la panse, Je tends l’oreille à la chance pour croire encore en demain. Je suis pas sereine, je suis détachée. Mon cœur gangrène, je veux m’arracher. Un surplus de haine a tout gâché. J’ai la migraine au sens caché. Les chrysanthèmes veulent plus me lâcher. J’écris sans thème les mains tachées, Plein la tête, le dos et mes poumons à recracher. Austère, j’ai la poisse. J’me sens coincée dans un sas. Je suis tiraillée dans tous les sens. J’ai pas vraiment trouvé ma place. La vie est une chance… Je dois en faire un truc sensass ! Comment ça se passe ? Y’a t-il un guide dans l’espace ? Pas si sûr… Je compte plus les traces et les blessures. Surement que je ressasse… Je peux pas penser ma sépulture. Tu répondras quand ? Quand je serais au pied du mur, Murmurant qu’avant d’avancer il faut panser les fissures. Si facile à dire… J’ai pas de ciment. J’suis pas maçon. C’est fascinant, J’m’attends au pire de toute façon. Je suis siphonnée C’est lancinant. Je suis façonnée en fractions. Je fais que simuler dans Le silence, Seule à souffrir en faction. Depuis des heures, je marche sur un fil, j’fais semblant d’être debout. Assaillie par les peurs, le temps fébrile plus que le pouls… L’espoir se meurt, les doutes défilent. J’avancerai jusqu’au bout J’finirai pas à l’asile, je vis d’jà dans un monde de fous.
7.
Dans ma click, y’a pas de chef de gang. Hétéroclites, on est une sacrée bande. Dans les poches, de la bonne humeur, de la bienveillance et des sourires. Pas de censure : Tout peut se dire. Je tiendrai pas ma langue. Dans la joie ou dans la perte, Renvois d’ascenseurs. Via mes Sos j’me canalise, c’est les seuls qui m’réconfortent. L’ascension sera de mise avec mes groupistes de confort ! L’alchimie vaut bien plus que le big bang ! On s’répare. On s’tape des barres sans absolute. Attention c’est du solide. Voilà les liens indissolubles. On se déplace minimum par 10. On s’agite comme des globules. La puissance de la meute n’est pas une légende ! A mes côtés, des gentils, des fêtards, des bosseurs, Des intrépides, des gens fiables : des seigneurs. Je terminerai pas la liste. Mes Louves, mes Gars sont les meilleurs. Un rap pour dire « Merci ». C’est l’effet boomerang ! Refrain Je suis l’une des leurs, J’appartiens à la troupe. Je suis l’une des leurs, tous marqués par le même tatoo. Je suis l’une des leurs, je guette mes potes à la loupe. Je suis l’une des leurs, je suis, je vis pour le groupe. Si tu nous croises, avec la bose dans un métro, On te fera des blagues ; on fera du rap ; on te fera un sacré numéro. Si tu nous croises, encore et toujours au bistrot, Faut pas que tu toises. Vaux mieux que tu taises, ou que tu te joignes à l’apéro ! On peut nous prendre pour des fous. On a l’air à côté de la plaque. Crois pas ! On s’fait grandir chaque jour : être pote c’est aussi se mettre des claques. C’est se dire quand on déborde et s’avouer les pires tracas. C’est garder tout le monde à bord, et s’aimer dans tous les cas. Chacun ses torts et ses faiblesses, Chacun ses forces et ses richesses. On évolue à petit pas. Ces fous rires, les maladresses, S’buter au beuze avec tendresse… Samedi câlin : c’est tous les soirs ! Nan on n’est pas consanguin. Y’a pas de honte à se dire qu’on s’aime. Merci les gars pour votre soutien. C’est grâce à vous que j’ai, Créé l’EP de mes petites mains. J’me fais même appelé KLM ! Fière d’avoir croisé votre chemin, de rédiger ce poème Sacré comme un parchemin, car on récolte ce que l’on sème. Refrain Je suis l’une des leurs, J’appartiens à la troupe. Je suis l’une des leurs, tous marqués par le même tatoo. Je suis l’une des leurs, je guette mes potes à la loupe. Je suis l’une des leurs, je suis, je vis pour le groupe. Dédicace aux amis d’aujourd’hui, à ceux d’hier. A ceux qui seront là dans 30 ans, ou bien 6 pieds sous terre. A ceux qui m’ont fait grandir, m’ont guidée vers le haut. A ces rencontres furtives, ceux qui m’ont menée en bateau. A tous ceux qui portent ma musique, c’est pour eux qu’je continue. Aux potes des milieux magiques, qui ont créent l’ouverture D’esprit. A ceux qui m’enveloppent comme une couverture. Ceux qui m’acceptent comme je suis avec, mes vices mes vertus. Big up aux agités des ghettos blasters ! Respect aux résistants qui sont pas prêts à s’taire. Bip up à mes artisans, à Fish, aux Class Masters ! Grâce à mes piliers, je vise Broadway comme Fred Astaire. La vie, sur mon chemin j’avance fièrement. Les coudes bien serrés, l’aiguille de la botte de foin est un diamant. Comme tendre la main, Tout pour aller de l’avant ! Entourée par les miens J’esquiverai les avalanches. Refrain Je suis l’une des leurs, J’appartiens à la troupe. Je suis l’une des leurs, tous marqués par le même tatoo. Je suis l’une des leurs, je guette mes potes à la loupe. Je suis l’une des leurs, je suis, je vis pour le groupe.

credits

released February 28, 2018

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KLM Lyon, France

Rappeuse.
Auteur, interprète.
Lyonnaise.
Membre du groupe Les Artisans des Bonnes Ondes (L.A.B.O)

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