1. |
Phénix
03:04
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KLM - PHENIX
J’suis pas un trésor. J’suis précieuse, comme un météore
La gardienne de tes vœux. Celle qui veille quand tu sors
La magie coule dans mes vers. Sens le son qui perfore
J’te comprends comme personne. Les plaies résonnent hyper fort
Balec de la performance, tant qu’en concert çà frissonne
Je brutalise toute l’audience. Ma violence contenue sur feuille
Je contamine les consciences, plante des graines en douceur
J’assassine tes croyances. Prépare-toi à faire l’deuil
J’aiguise ma voix de ténor. J’accueille ma part de souffrance
Chrysalide est fragile. Papillon prend son envol
Oui les mots nous transforment. J’abuse d’la rime à outrance
Petite chenille ne savait pas qu’elle quitterait le sol
A quoi bon lui dire ? Faut vivre ses rêves sans que le réveil sonne
S’imposer des limites ne conduit qu’à faire sauter le seuil
Foncer dans les abimes, accepter ce qui transperce l’œil
Je te dis que j’atteindrai le ciel, sans me rapprocher du cercueil
Ceux qui lisent les symboles, recommenceront à zéro
Le mental en camisole, apologie d’l’hématome
Analyse des symptômes, friser l’syndrome de Stockholm
Pas que la came qui isole. Un Paquebot sur mes épaules
A quand l’inversion des pôles ? Je ne connais pas le mot confort
Nue devant le microphone, les émotions sans contrôle
Guérir les âmes de leurs maux, en planant comme le Condor
Et rappeler au monde que l’or n’a pas la forme d’un lingot
Elaborer mon royaume, tout en brulant ma couronne
Croire en la force des mots et toujours tenir parole
Ceci n’est pas un recueil. Libération des fantômes
Je ne serai pas une idole. Je suis mon propre héros
Il s’agit pas de se faire seule, ni de fausser la mise en scène
Compter sur ses amis. S’laisser guider par la boussole
Je revendique mon linceul pour revenir à l’essentiel
En mourant je fête mon anniv. Toutes les renaissances me consolent
Me prenez pas pour une folle
Me prenez pas pour une folle… Je suis comme le phénix
Suffit d’une étincelle pour que mes ailes reprennent forme
Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix
Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix
Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix
Suffit d’une étincelle pour que mes ailes reprennent forme
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2. |
Eldorado
04:15
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KLM - ELDORADO
J’ai des pulsions meurtrières. Ma patience a des limites
Pas d’pitié pour ceux qui pissent sur nos prières, pour rafraichir leur vitrine
Pas de bourreau sans l’arme du crime
On a les mêmes problèmes qu’hier, quand on répète les mêmes conneries
Pas d’justice donc pas de paix. Demande à la famille de Steve
A l’amphi Z. Et à tous ceux qui ont subi les répressions policières
La rétention, les conditions pénitentiaires, ordonnées par nos élus et nos ministres
Et s’ils comptabilisent, c’est pour stigmatiser. Cordes vocales brisées par le buzz médiatique
C’est systématique. On va rivaliser. Ils diront que les Gilets persécutent l’Elysée
Or, l’Etat traumatise sans culpabiliser. Pour aimer sa patrie, il faut être terrorisé
Elus sponsorisés : Où vont les taxes qu’on cotise ?
Nos vies, un tas de pacotilles qu’ils veulent pulvériser.
Trop tard pour l’métabolisme : effet catatonique.
Bouffe des tubes cathodiques. Cerveaux dévalisés.
Dom-dompte ta police. Trop de temps qu’on agonise.
Pétrole et Bombe atomique. Terre privatisée.
Ils attendent qu’on applaudisse, lorsqu’ils poncent l’Amazonie…
Alors qu’ils plombent l’atmosphère et pom-pompent l’avenir qu’on pensait bon.
Moral con. Compensé par narcotiques.
La tempe tremble sous revolver, mais Hong Kong va tenir.
Plus longtemps qu’leurs ballerines. Tant de Complots diaboliques.
Tango dès que les balles ripent. Migrants tentent d’atterrir.
Campement devant la mairie, pendant qu’le tyran se planque.
Regarde comme les tanks tanguent. Paye ta scène cadavérique
Guerres des gangs en Amérique. OGM et bactéries
Même si le Soudan crève de faim. La pub vous souhaite bon appétit
Le Yin Yang est en péril. L’Homme refuse d’obtempérer. Elégante intempérie. L’antidote est enterré
Refrain :
Ceux qui méprisent le Monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui divisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui piétinent le monde, méritent des claques dans la gueule !Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui détruisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque
Ah quelle est belle ma planète ! Enfin, plus longtemps
Fumée noire à Rouen. J’allume une cigarette
Défilent les sites internet. A deux doigts d’être internée
Réalité malhonnête. J’ai des doutes sur l’OTAN
Au bal des marionnettes, j’sais pas quand les fils s’inverseront
On n’a pas besoin d’vos modèles. Fuck the Fear comme L.A.B.O
Fusillade à l’heure d’l’apéro. GTA 3 sans manette
Pilote à 300 à l’heure pour assurer la livraison
Achat de mômes sur Darknet. Election de Bolsonaro
Soignent les rides chez les uns mais refilent le cancer à d’autres
Maintient l’cap vers l’Eldorado. Citoyen jette son cash par les fenêtres
Schabe, Monsanto cache les graines, car le peuple doit pas devenir autonome
Trottoirs couverts de mégots. L’Europe trie bien ses déchets
Elle en fait même des décharges, loin de ses frontières, avec un costume d’écolo
100 balles la culotte d’ado. Tout passe à travers. Comme la mort suspecte d’un clodo
Pendant qu’au Congo, Docteur répare des femmes mutilées
En temps de guerre le viol est une arme, corps et âmes en lambeaux
Amphèt’ en combo, des gamins qui se cament, bousillés
Prend la cb, roule ta paille. Fentanyl le tombeau
Que fait Columbo quand Monsieur éclate Madame jusqu’à lui briser les os
Quand des p’tits meurent d’esclavage pour enrichir Ferrero
Des types massacrés en gardav : qu’a plaidé le juge pour les nôtres
Délit de faciès du ghetto… La Liberté reste en cage
Les Costards ont la mainmise sur les pauvres
Quand la survie de l’entourage ne dépend que d’tes épaules
Démocratie au lavage, La hiérarchie c’est l’étau
L’homme est pire qu’un animal : faut faire agrandir les Zoos
Refrain :
Ceux qui méprisent le Monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui divisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui piétinent le monde, méritent des claques dans la gueule !Claclaclaque dans la gueule !
Ceux qui détruisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque
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3. |
Je suis comme vous
04:25
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KLM – JE SUIS COMME VOUS
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Bébé est comme les autres. Bébé respire, dort et chante
Pourtant, dans le regard des gens, Bébé voit qu’il est de trop
Il n’a pas toujours les mots. Bébé peut paraître méchant
Il est unique en son genre. Bébé pourrait être le vôtre
Bébé est née comme çà, ou l’est devenu par la suite
Véritable test de la vie. On lui a pas laissé le choix
Quand il rentre chez lui le soir, quand il se réveille dans la nuit
Du moins quand il a un chez lui, Bébé se demande pourquoi
Pour quoi continuer à vivre, s’il incarne le désespoir ?
Bébé a une grave histoire. Mais garde toujours le sourire
L’important c’est la survie. Bébé s’accroche à chaque fois
Il n’y a rien d’autre à savoir. Bébé accepte de souffrir
Refrain :
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Bébé est différent et ne peut pas tout faire
Pas besoin de l’étouffer . Faut plutôt le pousser, à trouver son talent
Quand les autres s’indiffèrent. Sa place dans l’univers, Bébé en a douté
Bébé a trop gouté aux malaises des gens fiers
Aux phrases types qui l’enferment, juste pour en rajouter
Bébé doit s’adapter et très souvent se taire. La rage reste secrète. Explose en aparté
Exposé, en partie, juste pour son mal être. A qui appartient-t’il de propager l’alerte ?
Bébé rêve de partir sur une autre planète. Quitte à être invisible autant être soi-même
Refrain :
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Bébé est capable de choses que vous n’accomplirez jamais.
On peut devenir virtuose en changeant l’angle du chevalet
Il faut agrandir sa vue pour voir des miracles apparaître. Vos étiquettes sont fausses. Bébé vaut plus qu’il ne paraît
Il se déplace en fauteuil et escalade des falaises. L’œil rivé sur l’alphabet, Bébé prépare un album
Il élève cinq enfants seul : paumes cloquées par le balai.
Glocks et coke dans la mallette, pour prendre soin de la daronne
Bébé veut croire en demain, même s’il ne tient que sur une jambe
Bébé enchaine les slaloms, et trace son propre chemin
Bébé rode jusqu’à pas d’heure. Il perçoit la vie autrement. Bébé lit avec ses doigts et connaît tous les parchemins
Mille moyens pour compenser ce qui lui manque
Bébé entend sans tympan. Bébé aura son tampon en usant de ruses épatantes
Le handicap est une case, cochée ou pas. Bébé diagnostiqué coupable d’être perçu comme différent
Mais la différence c’est quoi, à part une force ? On s’en tape que t’ais des bosses. La vie nous en a tous fait
Mais la différence c’est quoi, à part une force ?
Une aide, pour que les failles de l’Homme se transforment en don du ciel
Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues
Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou
Je suis comme Vous. Je suis comme Vous
Je suis comme Vous. Pour tous les marginalisés
Je suis comme Vous. Pour ceux qui passent aux oubliettes
Je suis comme Vous. Les personnes stigmatisées
Je suis comme Vous. Pour tous les êtres de la planète
Bébé est comme les autres. Bébé respire, dort et chante
Pourtant, dans le regard des gens, Bébé voit qu’il est de trop
Il n’a pas toujours les mots. Bébé peut paraître méchant
Il est unique en son genre. Bébé pourrait être le vôtre
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4. |
Sale Epave
03:23
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KLM – SALE EPAVE
La vie est simple. Le mal opère. Le bien répare.
Ne riez pas. Se taire est sain, quand tous se terrent
Triste état. Douces pertes et tout s’éteint.
Toussez ferme quand la boue s’étale. D’où ça vient ?
Je trie des tas. Je crie déter, mais la peur ne s’efface
Bouffe si fade. Pour s’y faire, fume des tah. Pendant que d’autres s’enfilent des taz
Fond de teint fait courte étape. Pousse en germe écoute les dar’.
Boule de nerf se tape des barres, Sous la merde des piles de taf.
Double verres quand doutes glacent. Gouttes de sel sur épitaphe.
Mes rêves comme denrées, périssables. Equipage en danger. L’constat reste amer.
Haine ancrée dans l’récital. La part n’est pas équitable. La rage parait si délicate.
Garder les Yeux bandés rend la guerre inefficace.
Penser la paix sans réparer, croire qu’on peut en sortir indemne. Panser ses plaies s’en séparer
Danser à terre. Dans ses pas, répartir tout le poids de sa peine. Lassée d’paraître ou d’s’emparer
Sentir l’impact et s’en aller, avant que le pire nous balaye
Lancer la pierre sensée parer, encensée ou pas c’est pareil
Même pas peur du raz de marée. Epave avance sur terrain vague
Pourtant j’aime quand c’est bien carré. Bluff et brelan à ma table
Laissant la plume livrer bataille, quand la mine est désemparée
Refrain :
Ce soir je m’enterre. Ouais
Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais
Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais
Ou tout ce qui me détourne ? Ouais
Ouais, ce soir je m’enterre. Ouais. Ouais, Ouais
Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais
Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais
Ou tout ce qui me détourne ? Ouais. Ouais
Trou d’enfer n’est qu’un détail. Crises s’enchainent comme ziks de bal
Au fond d’la mer telle une épave, âme en peine décide d’être là
Défie les filets les plus crades. Evite les sujets les plus graves
Désigne les piliers les plus braves. Laisse filer… Dit qu’t’es fêlé
Vider sa tête, puis détaler. Dévie les dés. Déchire les pages
Déni léger. Dessine les traces. Rien n’est durable, même pas l’été
Vulnérable au point d’arrêter de croire que tout est endurable
Peur viscérale de rater une opportunité. En plus le sablier ne tombe jamais en panne
Minutes irrécupérables. Lassée d’voir mes choix défiler
Raisonnable peut devenir taré. Quand on ne l’considère pas
Insultes, fuites et larmes : solutions de facilité. Option d’la passivité. Pourtant l’enjeu est vital
Préparer ses armes. Epreuves inévitables. Comprendre les branches de mon Arbre, pour me sentir abritée
Carrosse d’acier pour mon âme, lors des tempêtes agitées. Carottes fait avancer l’âne, même les sabots abimés
Protéger 21 grammes : il s’rait temps d’se faire à l’idée. Putain ça me fait saliver.
En m’privant de tendresse, j’esquiverai la brutalité
Isolée en quarantaine, j’évite de contaminer. J’vois la rive à l’envers et les morts vivants s’aligner
J’veux raviver ma lanterne avant de me déshabiller. Servir des rimes par centaines, en priant de ne pas chavirer
Ce soir je m’enterre
Comme une page qui se tourne
Est-ce l’âge qui rend terne ?
Ou tout ce qui me détourne ?
Refrain :
Ce soir je m’enterre. Ouais
Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais
Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais
Ou tout ce qui me détourne ? Ouais
Ouais, ce soir je m’enterre. Ouais. Ouais, Ouais
Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais
Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais
Ou tout ce qui me détourne ? Ouais. Ouais
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5. |
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KLM – RIGUEUR DISCIPLINE – FEAT DR KYLE
Nous sommes trois, dans les beaux quartiers d’la capitale
Silence total dans l’habitacle. Mon collègue finit sa roulée
Plic-ploc. Fait le bruit d’la pluie sur le pare-brise
Tic-tac. Le chrono commence à tourner
Le conducteur tousse. Première fois : faut qu’il s’acclimate
Pas de sourire amical. Pas là pour jouer
« Respire un coup ». Vite. Les portières s’ouvrent
Clic-Clac. Sort coté route, nous sommes déjà cagoulés
Passe sous le porche, tape le code, pousse la porte, Allez !
On monte les marches 4 à 4, jusqu’au bon pallier
Porte blindée. Sur la plaque, le nom est indiqué
Rien de compliqué. Ouvre la serrure à l’air comprimé
On rentre à pas de loup… Au plafond, des tas de moulures
Rideaux de velours, aux murs les peintures se bousculent
Au sol, tapis de fourrure, on trouve la porte de sa chambre
Et puis l’ouvre d’un coup sûr
PAH ! PAH ! PAH ! ET OUI CEST NOUS !
Son regard décrit l’effroi. Ses cris s’étouffent
Trois balles dans le buffet et puis c’est tout
Ce soir, on a enfin buté Eric Zemmour
Refrain:
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
Lampe frontale sur la tête, tout en noir dans ma cachette
A l’étroit, les bruits au loin j’guette. « Chh… » Pas d’son
Guidée par l’oreillette : « Tu me reçois ? Vas à Gauche »
Petit à petit, j’avance dans le conduit d’aération
« Okay, t’y es. Pète les grilles. » J’m’exécute. Glisse le long d’la corde
« Tu dois être devant une porte… C’est l’armoire électrique»
De la pièce j’fais l’expertise. « Sois imperceptible
Devant toi, y’a 400 caméras. Un seul angle mort »
J’entre et me tords. Me fonds dans l’décor. J’rentre le ventre. Je saute
Triple salto. « Juste à temps ! » J’tremble fort
J’ouvre la porte, coupe le courant. La sueur sur mon front goutte
J’entends dans l’écouteur : « Maintenant, t’es toute seule »
Si je me trompe, pas d’retour
Je pose la bombe. Débute le compte à rebours
« 15 minutes ». J’cours. « 13 minutes » J’cours
« 12 Minutes. 11 minutes » Tourne. « 9 minutes »
A 8 minutes je vois le jour
J’ai fini la Mission dans les temps
J’suis sur les toits de Paris. Je contemple les champs
Tu voulais retirer ? Mais manque de chance
Aujourd’hui, j’ai fait sauter la Banque de France
Refrain:
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
« Tu fais moins la maligne ! » Mon pote fait sauter les digues
Vrille, sort le Desert Eagle. Fait taire la secrétaire qui gueule
On est plein d’seum. Ça va être chaud d’éviter le bain d’sang
Les vigiles tracent. Car derrière… On est 300
On s’propage dans les étages. Danses de vandales sur toutes les tables
Tape des dégâts, sans faire d’détails. Les murs recouverts par des tags
Les otages admirent le spectacle. C’est sûr, ce soir on fera l’buzz
« Balance-moi ton tas de graisse ! » « Bâillonne moi cette face deZ ! »
C’est notre tour de briller. Tape la pose sous les projecteurs
« Remettez-vous à taffer. Tout le monde à son poste ! Et qu’on nous donne de l’eau fraiche ! »
Sur le plateau, y’a des p’tits et des gros, des cassos balafrés, des guerriers, des zéros
Y’a des rats de campagne et des rats du ghetto. La camera est prête. Allez gros c’est l’heure
Parce que leur disque est rayé. On récolte ce que l’on sème
On en a marre de payer . De toute façon, c’est les mêmes
Qui nous empêche de rêver. Enrayez le phénomène
Maman allume ta télé. Ce soir, on passe sur BFM !
Refrain:
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait
J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait !
Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite)
Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
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6. |
Madame la Justice
03:58
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7. |
Ménage
06:32
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KLM - MENAGE
Je manie la plume, je bats de l’aile, sans décoller. (Sans décoller)
Sans déconner. Pas de prise de bec, je saute du nid sans trampoline
Faut bien chuter pour s’envoler. Bien chuter
La douleur m’a élevée : prendre des chocs pour rebondir
Essuie tes larmes. Arrête les cris. C’est pas si grave. Pas de caprice
Rentre bien dans le cadre. T’as rien à dire. Apprends par cœur et obéit
Subis subis subis… Enfile le masque qu’on te tend
Oublie oublie oublie… Ce qui te forgeait vraiment
Essaie de répondre aux attentes, les émotions en latence
Faut faire semblant. Dans le ventre, une sensation bizarre
Joie, tristesse, silence. Rage, colère, violence
Poids, regrets, patience. Un jour tu seras fière de toi
J’fais le ménage dans mon éducation
J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question
J’fais le ménage. J’fais le ménage
Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde
Alcool, excès, démence. Nier ses blessures d’enfant
Crash test évident. Petite lumière devient toute noire
Rentrer dans le rang. A tout prix être grand. Objectif navrant. Plus de reflet dans le miroir
L’adolescence sans date de fin. Pourtant je fais que vieillir
Ici, Maintenant pour créer Demain. J’voudrais ralentir
Tout à un sens. Y’a trop de chemins. M’aurait-on menti ?
Absurde question rhétorique. On est moulé à l’identique
Par une société stérile, axée uniquement sur le fric
Putain. Pas de mode d’emploi et pas de trésor, quand tout tient sur un fil
Les schémas se répètent. Les schémas se répètent. Mais qu’est ce t’as compris ?
Les schémas s’enrayent. Les schémas s’enrayent. Plus dur à faire qu’à dire
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’fais le ménage dans mon éducation
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’fais le ménage dans mon éducation
J’fais le ménage. J’fais le ménage
Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde
Merci pour l’héritage, ancêtres d’un autre temps
A chaque pallier, un nouvel étage, pour se voir différemment
Je déconstruis l’image léguée dans votre testament
Fini les futiles bavardages. Seuls les anges se taisent vraiment
100% responsable de mon avenir, de mon karma
Pour me sortir les pieds du plat, suffit d’un petit grain de sable
Qui fait déborder les océans. Ok pour les vagues en pleine face
Dans l’fond, ce qui compte vraiment : je suis mon propre mur de glace
Rester bloquée dans cette impasse, j’refuse
La vie me réserve une meilleure place. C’est sûr. J’m’excuse
Je trie, je passe. Je fuis, je brasse. Je dis, je casse, j’me débarrasse
Plus j’avance et plus je me dépasse. Rejoignez-moi dans le Futur
J’fais le ménage dans mon éducation
J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question
J’fais le ménage. J’fais le ménage
Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde
Mais qui suis-je ? Qui suis-je ? Juste le fruit d’une époque ?
Si on me détache de mes potes, est ce que le résultat importe ?
Qui suis-je, au-delà des codes ? Si je déverrouille les portes ?
Si je déconstruis les bords ? Si je reprends ma vraie forme ?
J’refuserai ta miséricorde. Je pose mon passé à plat
Tant pis si je mets du désordre. Je ressens ni honte ni tracas
Traitez moi aussi de sale gosse. J’me définis par mes actes
Je compte finir mon puzzle, et buter l’monstre du placard
De tout j’suis capable. Ce qui était valable hier a besoin d’un coup de nettoyage
Et pas du genre serpillère
Je brulerai toutes mes entraves. Swiffer n’attrape qu’la poussière
Souffrir ? Ok c’est pas grave. J’assume le mal que fais
Devenir plus forte ça s’apprend. Comme voir le bien qu’on apporte
J’aborde amèrement le sujet. J’abandonne toutes mes attentes
J’arrête de serrer les dents. Que mes parents me pardonnent
Si je fais preuve de rejet, je suis de nature combattante
Oui, la victoire se remporte. Grâce aux échecs antérieurs
Ma p’tite âme est en danger, quand mes démons toquent à la porte
Y’a qu’les blessures qui importent. Je cherche la paix intérieure
Qui est vraiment dérangé dans les moments où je m’emporte ?
Pourriez-vous m’encourager au lieu d’juger ce que j’vous raconte ?
Je suis triste. Et enragée. Pas de quoi faire des qu’en dira-t-on
Comme le mythe, je pousse le rocher, pour payer mes dettes sans acompte
Je suis digne et toujours touchée, quand j’enterre les spectres que j’affronte
Je n’ai rien à vous prouver
Je n’ai que des fils à couper. Et tant pis si je tombe
Une nouvelle toile à tisser. Il n’y a que ça qui compte
Tant mieux si je tombe. Il y a que ça qui compte
Pont Scratchs
Lâchez-moi sans râler. Mon âme finit par s’emballer
J’balance vos dogmes et vos billets. Je ne suis née pour que pour briller
Pas de ballet. Aux pieds, j’porte des boulets. Trou de boulettes sur le cahier
Pour s’évader. Trente balais et n’pas savoir qui on est
Alors, laissez-moi me débarrasser. C’est dur de ne pas s’assombrir
J’trace la ligne à ne pas dépasser. Caillassez moi
Pas l’temps de rire. Cap de retrouver l’Atlantide
S’il y a la garantie de s’accomplir, mon être ne s’ra pas cadenassé. Car y’a la
Rage de vivre et la Force de vaincre. Faire face à ses craintes ou les entretenir
Apprendre à dire, attendre en vain. Y’a la Rage de vaincre et la Force de vivre
La perte de soi. A quoi bon se plaindre, ça ne fait rien tenir
Garder espoir… De toute façon, on va tous mourir
Maintiens l’sourire. Ce s’ra pas ce soir. Apercevoir et se retenir
Prendre des rides. Retrouver la Foi. Assumer et se reconstruire
Accepter sans intervenir. Tenir à peine. Une chose à la fois
Ne rien s’interdire se redéfinir
Rendre le pire. Donner le meilleur de soi
Rendre le pire
Donner le meilleur de soi
Rendre le pire. Meilleur de soi
Rendre le pire. Donner le meilleur de soi
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’fais le ménage dans mon éducation
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question
J’fais le ménage. J’fais le ménage
J’fais le ménage dans mon éducation
J’fais le ménage. J’fais le ménage
Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde
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8. |
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KLM – ET PENDANT CE TEMPS
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L'Inde atteint un nouveau record et garde sa place en haut du Podium
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J’irais dormir Devant chez vous
« Horoscope »
* Bélier : Vous vous sentez l’âme d’un pacifiste. Mais vos propos ont tendance à être mal interprétés. Soyez prudent, vous pourriez malencontreusement perdre un œil. Ou vos dents
* Cancer : Vous accumulez trop d’affaires, et cela vous gêne. Trier votre smartphone !
Il contient probablement des vidéos inédites d’agressions auxquelles vous avez assistées sans rien faire
Qui sait ? Vous pourriez peut être faire le buzz ?
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9. |
Fight Club
04:16
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KLM – FIGHT CLUB
La boule au ventre, le cœur serré, je suis pétrifiée. Je n’entends plus rien
Les mains qui tremblent, la gorge nouée… A qui se fier ? Y’a tout qui craint
J’me plains pas tant. J’suis enfermée entre mes tempes
Mon mental veut diriger et torture mon peu d’instinct
Pour être aimée, faut être parfaite. Et donner une bonne image
En société, on suit le modèle : pas déborder, subir l’orage
J’m’affole moi-même. Contenir sa rage et pardonner
Autant que se taire. La peur m’a fait perdre plus qu’elle ne m’a donné
C’est fini-fini ! La devise, c’est libre arbitre pour être ici-ici !
Si le parasite dévalorise, j’sors le fusil-fusil
Loi de la survie-survie. Allez, rajoute de la paraffine
C’est quand même mieux qu’le suicide
La mécanique est subtile. Le masque est subit-subit
Les dualités cohabitent. S’agit de trouver l’équilibre
L’ennemi s’agite-s’agite, alors que l’ami s’abrite
Ça tiraille quand ça cogite. Mais qu’est-ce qu’il faut qu’je supprime ?
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub !
Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… Fight Club !
Quand Astérix se victimise, Obélix porte le menhir
J’endure, je stresse, je me traite de débile. Je me méprise autant que j’m’apprécie
Je suis fière et déçue. Hyde pourrait bouffer Jekyll
Je suis mon propre tortionnaire. Faut qu’j’arrête d’être docile
Les contradictions m’animent. La séparation m’abime
En décalage avec moi-même, au point de ne plus réagir
La Maléfique salive, car je suis rongée par la colère
A cause de ce qui m’arrive, et surtout tout ce qu’il reste à faire !
Je suis ma meilleure partenaire et la pire d’mes associés
Je pourrai monter un empire et le détruire dans la foulée
Comme des aimants qui s’attirent et qui s’opposent à volonté
J’ai un putain de caractère et des millions de polarités !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub !
Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… PAH PAH ! (Hé tu veux rentrer dans le Fight Club ?)
J’me déchire à tenir à la barre quand le navire a déjà coulé
Dans vos regards, j’vois un saphir. Un cœur de pierre dans mon reflet
Quelles parties dois-je laisser fuir ? Est-il encore temps d’annuler ?
Quelqu’un pourrait-il rallumer ? J’n’ai pas trouvé qui je suis
Entre le juge, le témoin ou l’accusée
La fissure est entretenue à force de trop m’analyser
Chacun défend son parti. A quoi bon jouer les martyres
Tout me semblera injuste tant que je resterai morcelée
Non merci. J’assume et j’insiste. KLM bouscule Clémentine
Mais l’aide toujours à se relever. C’est ainsi
J’agis comme un combustible. Je m’éclaire ou je me brule
J’essaye… De reconstruire mon estime sans me flinguer dans ma bulle, avec modestie
A bien y réfléchir, tout baigne ! Au bord du précipice, y’a une belle vue
Et des bonnes nouvelles !
Comme découvrir son parachute sans avoir vidé la bouteille
Big up à tous ceux veillent !
A chaque jour suffit sa peine. Je veux qu’la joie prenne de l’ampleur
Plutôt qu’entretenir mes conflits internes. Faut pas que la folie m’entraine
Faire des pauses. Et rendre sa place au bonheur
Traiter les causes, avant qu’les conséquences s’en mêlent
J’mène une thérapie sans terme. La vie un terrain de jeux sans règles
Où pour gagner, il faut surtout apprendre à perdre… Et à lâcher
Pour ma vie, j’ai gratitude mais l’attitude de l’âme fâchée
C’est la marche et pas le bitume, qui a usé mes semelles
Apprivoiser ses parties sombres. Retomber sur les partitions cachées
Même si les émotions s’emmêlent, comprendre sa part dans sa propre perdition
Chef d’orchestre sans pupitre ne trouve jamais le sommeil
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub !
Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club !
Dans ma tête… PAH PAH ! Fight Club, Fight Club
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10. |
Tout le tapis
02:22
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11. |
Chauve Souris
04:29
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KLM – CHAUVE SOURIS
Je n’te raconterai pas comment le sol s’écroule
Ni ce qu’il en reste. Ou comment j’ai tenu
Je n’te raconterai pas, la mort qui déboule
La peur qui empeste, les silences soutenus
Je n’te parlerai pas de ma colère qui bout
De c’que je déteste, de tout c’que j’ai contenu
J’avoue j’suis tendue. J’vois la joie comme la peste
Fuite de gaz dans la pièce où je suis détenue
Je suis en train d’étouffer. J’aurai beau tout faire
Les fortes peines martèlent en douceur
La bougie est soufflée. L’étau se referme
Les efforts payent quand tu sens la douleur
Tu sens la douleur ? C’est pas elle qui m’effraie
C’est pas elle qui m’effraie. C’est pareil si j’éteins.
Pareil si j’essaie. Avenir incertain maintenant j’essuie
Les refus, les dessus de tables, les pots cassés,
les plâtres, la vaisselle, les Cascades de l’enfer
Non, je n’te raconterai pas quand je flotte comme une ombre au-dessus de ma tête
Au-dessus de ma tête, pour tenter l’immersion
Je n’te révèlerai pas, que je ne me relève pas à chaque fois que je tombe
Abandonnant une part de moi-même dans une autre dimension
Paix
Le ciel se déverse. Je n’ai pas la réponse.
Seule, on ne sent même pas la défonce
Ici je déserte. Marre de faire l’éponge.
Peur, pensant qu’il faut que je renonce
Cycles d’erreurs qui se répètent sans raison.
Vices et terreurs qui éloignent de la maison
Sévices et vides, comme pour s’éviter d’ s’évider.
Décider de résider dans la fuite
Réciter des vérités apprises
pour garder l’impression de léviter
S’immoler pour ressentir la vie.
Savourer les instants simulés
Stimulée pour mieux nier la crise.
Aligner les cases comme stipulé
Dissimuler tous nos regards tristes
et entretenir notre cécité
Non j’cèderai pas, NON
Non j’blesserai pas, NON. NON
Non j’blesserai pas, NON. Non j’laisserai pas. NON
Non j’cèderai pas, NON
Je ne sais pas quoi te dire pour te réconforter
Face aux épreuves que l’on affronte seul
Faire partie d’ceux qui se laissent emporter
Quand l’impuissance s’est vêtue d’un linceul
Le Vécu qui lacère. La vertu n’a pas d’œil
La voiture dans un mur. L’amertume est sincère
Avertie que ça saigne, mais la brute n’a pas d’heure
Etre dure sans qu’çà serve…
Je ne te parlerai pas du vide qui s’immisce.
Conséquences et causes qui se minimisent
Au fond du fossé tout est décisif.
J’ai foncé, foncé comme un fugitif
J’ai creusé, creusé jusqu’au précipice.
J’ai poncé, poncé d’un air pessimiste
J’ai forcé le coffre du déficit.
J’ai cru être utile mais on m’utilise
Et on m’humilie. Mais J’n’en parlerai pas.
Non, j’n’évoquerai pas la salive et les traces qui ont marquées ma peau
La saleté et les taches qui ont teintées mon dos
Le sablier continue d’abimer mon corps.
Est-ce ainsi que Le sage a fait grandir les mots ? Abolir l’égo
Ainsi le sot a fait enfler ses torts :
à trop bomber le torse, on en oublie ses maux
Non, j’cèderai pas, NON
Non, j’blesserai pas, NON. Non, j’cèderai pas, NON, NON
Non, j’cèderai pas, Non j’blesserai pas. Non, j’laisserai pas. NON
Non, j’cèderai pas, NON. NON
Je ne m’excuserai pas. Y’a des trucs qui se disent.
Y’a des plaies qui se taisent. Je n’t’expliquerai pas
Que ce qui me tue n’est pas ce qui me blesse.
Ceux qui s’en tirent n’ont pas lu leur détresse
J’dirais R. Je ne suis rien ni personne.
Disparaître car les autres résonnent
Oui je raisonne : je n’apparais que si ta vue se déforme. Mon âme en désordre
Mon être est Faiblesses. Lorsque la rage reste au fond de la gorge, la raison me délaisse
La foi se dérègle. Mes armes attendent dans un coin de la forge que les larmes me desservent
Je ne me suis pas reconnue en rallumant la torche
Le destin déferle. Je n’te dirai pas que je me suis sauvée en attrapant la corde
Je m’entête à tort à matelasser ma peine,
car l’anesthésiée en redemande encore
La vie continue sans que la mort l’atteigne.
J’espère que personne n’a fait sceller la porte
Folie quotidienne n’a pas sauvé les fleurs.
Se cassent les pots qui sont plein à ras bord
Pathétique étincelle s’est noyée dans le fleuve
à force de laisser passer les autres d’abord
Je n’te raconterai pas. Mais tu veux entendre
Le son de mes larmes, les craquements de mon corps
L’écrasement de mon poids et tout de ce que je porte
L’effacement de mon âme pour parfaire le décor
Je ne te raconterai pas. Mais tu veux entendre
Alors entends que j’ne comblerai pas, le vide de tes tympans
Je ne te montrerai pas la douleur qui rend capable de sauter d’un pont
Je ne te maudis pas. La chauve-souris se pend
Je ne te maudis pas. La chauve-souris se pend
Non j’cèderai pas, NON
Non j’blesserai pas, NON. NON
Non j’blesserai pas, NON. Non j’laisserai pas. NON
Non j’cèderai pas, NON
Non j’cèderai pas, NON
Non j’blesserai pas, NON. Non, j’cèderai pas. NON, NON
Non j’cèderai pas, Non j’blesserai pas Non j’laisserai pas. NON
Non j’cèderai pas, NON. NON
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12. |
D'humeur Vagabonde
05:07
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KLM – D’HUMEUR VAGABONDE
Je ne suis qu’au début de l’ascension. Dieu seul sait, comme la pente est raide
A l’origine, y’a l’amour du son. Et juste après la ferveur d’la scène
Le Rap, j’m’en sers. Plus utile que certaines discussions
Le Rap m’enseigne. Bien plus que toutes leurs institutions
La décision vient comme un coup d’ fouet
Les questions se comptent par douzaines
L’obsession remplace le doux zèle
Les solutions n’arrivent pas toutes faites
Ah… Le stress règne. J’ai la tête pleine
D’idées, de phases et de thèmes… J’ai la pleine tête
De listes, de pistes, de tags et de mails
De crimes, de rimes, de dates et de dettes
De clopes et de clips, de claques, et de flippes
De flops et de peines, de Darks et d’Eden
J’explose mais j’y parviendrai. Peu importe où le sentier mène
J’m’expose. Pas de regards derrière. J’ai mes propres sentinelles
J’ai l’inspi et l’audace. Il me faut plus de contacts dans le Gsm. Je suis pire que vorace
Je suis plutôt coriace : dans ma besace quelques stratagèmes. La tienne, je la vide à l’occas’
Pas d’lavis d’l’avocats. Artiste ne rêve pas de la Vida Loca
Microphone à la main, je n’attends pas qu’on valide. Je vise la pyramide, pas la villa locale !
Le son plane dans toute la ville. Je vis pour dealer des syllabes
Je viens dilater tes synapses. Ça fait BAM BAM BAM
La foule rappe et rebondit. Mes rimes l’aspirent dans ma spirale
Dès que je balance le signal, ça fait BAM BAM BAM
La foule rappe et rebondit. Ça fait BAM BAM BAM
Le son plane dans toute la ville. Ça fait BAM BAM BAM
Mon pouls bat la mélodie, ça fait BAM BAM BAM
Ça fait BAM BAM BAM ! Ça fait BAM BAM BAM
La seule défaite c’est l’abandon
Crois-moi bien, j’passerai par la fenêtre, si tu me fermes la porte
La vraie question, c’est pas « ce que je compte faire ? » mais « Qui je veux être ? »
Personne n’a tort. La vie l’emporte. J’veux pas qu’on m’adore ou être célèbre
Ma route à l’inverse de l’itinéraire, le destin a fait resserrer les rênes
Le doute me fera pas oublier mes rêves. Y’a que des gars biens dans mon univers
Seul les actes et les écrits restent. La mise à l’épreuve ne date d’hier
On s’endurcit à défaut devenir maitre. Bouquets de fleurs dans mon barillet
Mea culpa, pour m’affirmer, pas b’soin de poser mes couilles sur la table
Ni de passer d’ssous. Autre chose à foutre. Les clichés tiennent comme un château de sable
Quand on m’a dit « Tu peux cartonner ». J’ai répondu « Y’aura pas de miracles »
J’en suis ici, car j’ai charbonné. C’est pas fini. Y’a Encore pleins d’obstacles
Le mot vainqueur n’a pas de féminin : je viens prouver que le dico se trompe
Autant de barres atteintes que de coups de bâtons. Nique leurs baratins. Préviens le bataillon
Que les masques tombent. La fête bat son plein. Y’aura pas de pardon. On nous ballade, hein ?
D’humeur vagabonde, j’en ai marre d’attendre. Démarre le marathon. Le monde m’appartient
Je balance vos liasses. Je suis en paix sans carrosse. Tenter d’Rouler sa bosse, ou bien de laisser sa trace?
Le sang qui se glace mais Le respect s’amorce. Pour atteindre la grâce, faut passer par l’atroce
Folie en masse, y’a des claques qui se perdent. Mon rap dans ta face comme Vélociraptor
Je viens prendre ma place. Pas celle qui pourrait plaire. On met Lyon sur la carte comme des conquistadors !
Le son plane dans toute la ville. Je vis pour dealer des syllabes
Je viens dilater tes synapses. Ça fait BAM BAM BAM
La foule rappe et rebondit. Mes rimes l’aspirent dans ma spirale
Dès que je balance le signal, ça fait BAM BAM BAM
La foule rappe et rebondit. Ça fait BAM BAM BAM
Le son plane dans toute la ville. Ça fait BAM BAM BAM
Mon pouls bat la mélodie, ça fait BAM BAM BAM
Ça fait BAM BAM BAM ! Ça fait BAM BAM BAM
J’avoue, j’déclare : ça me fait péter les plombs, quand on me dit que je ressemble à Keny Arkana ou Diams
Pour faire leurs comparaisons, ils n’ont qu’deux références car je suis une femme
C’est Nase. Prends en compte le flow plutôt que l’entrejambe. L’art n’a pas de genre
J’dénigre pas leur talent. Celui qui n’tient pas sa langue, n’alimente que les cases
J’les entends déjà les coms désobligeants : « Texte de vendue », « Elle est mal dans son corps »
J’ai des fesses et des seins : Rien d’intéressant. Mon sexe ne peut pas faire de moi un symbole
Sans te faire un dessin, je suis fière de mes formes. Je ne mets jamais ma plastique en avant
Je n’ai qu’un seul dessein : Redoubler d’efforts. Dire et défendre ce qui est important :
Les vieux qui ne peuvent pas mourir propres. La société et le handicap
Une fille de 10 ans qu’on enveloppe, après un rapport conjugal
Les SDF hantent les capitales. Des territoires sans eau potables
Chars d’assauts contre Barricades. Devine qui finance les attentats ?
Les bombardements dans la bande de gaza, Le trafic d’humains, les enfants soldats
Les pompes à essences et l’état du climat, les flics et plaintes qui passent à la trappe
« Séjours Croisière » en méditerranée : à l’horizon que des pierres tombales
Parvis en feu : collecte instantanée. Rien pour les pauvres, Tout pour Notre Dame
Malheureusement pas qu’une cause à défendre, quand la Justice se trompe de coupable
Le discernement est en convalescence : trimer 60 piges pour 1500 balles
Normal de se blottir dans l’effervescence et de banaliser ce que dit le journal
Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas
Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas
Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas
Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas
Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas
Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas
Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas
Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde
Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde
Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde
Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde
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13. |
Amalaïta
02:57
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KLM - AMALAÏTA
Ça pue la poudre dans les mentalités. La haine est banalisée
Le baril est plein. Personne n’est scandalisé
Tout pour la Money. Faut qu’j’te donne combien ?
Pour qu’tu guettes et tiennes les murs ? Pour que tu caches cette bavure ?
Faut qu’j’te donne combien pour buter ton peuple au cyanure ?
Ton avis vaut combien, pour qu’tu t’écrases sans leur nuire ?
J’sais pas ce qui nous retient. Mais je vois ce qui nous détruit
Je frémis pour demain. L’appel de la violence grandit
Adama, El Komri, Rohingas, Attentats
La torture en Lybie, la surveillance de squats vides
Les états d’âme de Kim Jong… A quand la paix en Syrie ?
Marre qu’il soit taré c’monde… Atteinte à la Justice !
Ben T’sais quoi ? On est prêt, à la rendre nous-même
L’union fait la force et balaiera les barillets
On bannira les balivernes. Bougez-vous !
Battez-vous pour le vrai. On veut plus entendre « Bang Bang »
AMALAITA Sortez les plumes et les briquets
AMALAITA Tous pour l’amour et la paix
AMALAITA Pour éclairer l’univers
AMALAITA AKA l’armée de lumière
AMALAITA Sortez les plumes et les briquets
AMALAITA Tous pour l’amour et la paix
AMALAITA Pour éclairer l’univers
AMALAITA AKA L’armée de lumière
Entends la forêt qui pousse plutôt que les arbres tomber
La révolution en route. Les chaines sont bien trop serrées
Il n’y a que des gens qui souffrent. Les graines sont prêtes à germer
Au loin la tornade souffle : la vérité va tout déblayer !
Nasses de manifs et massacres d’étudiants
Les cravates blanchissent du fric, mais on parque les migrants
Regarde la montée du fascisme et toutes ses conséquences
Il est temps de bloquer ce pays et d’enclencher la résistance
Coup de flammes pour raviver vos cœurs. J’brule vos schémas
Cascade pour nettoyer vos peurs. Bienvenue chez moi
Ensemble. On construira le monde qu’on voudra
Même à terre, en sang, la rue ne recule pas
La solidarité devient un délit ? Appelez mes avocats
Notre force c’est le nombre. Notre arme l’union
Savoir dire Non : Y’a que ça qui compte !
Notre seul dicton : Ecraser l’ombre
AMALAITA Sortez les plumes et les briquets
AMALAITA Tous pour l’amour et la paix
AMALAITA Pour éclairer l’univers
AMALAITA AKA l’armée de lumière
AMALAITA Sortez les plumes et les briquets
AMALAITA Tous pour l’amour et la paix
AMALAITA Pour éclairer l’univers
AMALAITA AKA L’armée de lumière
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KLM Lyon, France
Rappeuse.
Auteur, interprète.
Lyonnaise.
Membre du groupe Les Artisans des Bonnes Ondes (L.A.B.O)
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