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Etincelle Noire

by KLM

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  • Compact Disc (CD) + Digital Album

    CD - Album Etincelle Noire
    13 Titres
    Enregistrement : Horlogerie Production
    Mixage : Rfb Studio Lab
    Master : Altho Studio

    Plus de Merch Sur le site de La SCRED BOUTIQUE (T-shirts, Sweats etc...)

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1.
Phénix 03:04
KLM - PHENIX J’suis pas un trésor. J’suis précieuse, comme un météore La gardienne de tes vœux. Celle qui veille quand tu sors La magie coule dans mes vers. Sens le son qui perfore J’te comprends comme personne. Les plaies résonnent hyper fort Balec de la performance, tant qu’en concert çà frissonne Je brutalise toute l’audience. Ma violence contenue sur feuille Je contamine les consciences, plante des graines en douceur J’assassine tes croyances. Prépare-toi à faire l’deuil J’aiguise ma voix de ténor. J’accueille ma part de souffrance Chrysalide est fragile. Papillon prend son envol Oui les mots nous transforment. J’abuse d’la rime à outrance Petite chenille ne savait pas qu’elle quitterait le sol A quoi bon lui dire ? Faut vivre ses rêves sans que le réveil sonne S’imposer des limites ne conduit qu’à faire sauter le seuil Foncer dans les abimes, accepter ce qui transperce l’œil Je te dis que j’atteindrai le ciel, sans me rapprocher du cercueil Ceux qui lisent les symboles, recommenceront à zéro Le mental en camisole, apologie d’l’hématome Analyse des symptômes, friser l’syndrome de Stockholm Pas que la came qui isole. Un Paquebot sur mes épaules A quand l’inversion des pôles ? Je ne connais pas le mot confort Nue devant le microphone, les émotions sans contrôle Guérir les âmes de leurs maux, en planant comme le Condor Et rappeler au monde que l’or n’a pas la forme d’un lingot Elaborer mon royaume, tout en brulant ma couronne Croire en la force des mots et toujours tenir parole Ceci n’est pas un recueil. Libération des fantômes Je ne serai pas une idole. Je suis mon propre héros Il s’agit pas de se faire seule, ni de fausser la mise en scène Compter sur ses amis. S’laisser guider par la boussole Je revendique mon linceul pour revenir à l’essentiel En mourant je fête mon anniv. Toutes les renaissances me consolent Me prenez pas pour une folle Me prenez pas pour une folle… Je suis comme le phénix Suffit d’une étincelle pour que mes ailes reprennent forme Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix Me prenez pas pour une folle. Je suis comme le phénix Suffit d’une étincelle pour que mes ailes reprennent forme
2.
Eldorado 04:15
KLM - ELDORADO J’ai des pulsions meurtrières. Ma patience a des limites Pas d’pitié pour ceux qui pissent sur nos prières, pour rafraichir leur vitrine Pas de bourreau sans l’arme du crime On a les mêmes problèmes qu’hier, quand on répète les mêmes conneries Pas d’justice donc pas de paix. Demande à la famille de Steve A l’amphi Z. Et à tous ceux qui ont subi les répressions policières La rétention, les conditions pénitentiaires, ordonnées par nos élus et nos ministres Et s’ils comptabilisent, c’est pour stigmatiser. Cordes vocales brisées par le buzz médiatique C’est systématique. On va rivaliser. Ils diront que les Gilets persécutent l’Elysée Or, l’Etat traumatise sans culpabiliser. Pour aimer sa patrie, il faut être terrorisé Elus sponsorisés : Où vont les taxes qu’on cotise ? Nos vies, un tas de pacotilles qu’ils veulent pulvériser. Trop tard pour l’métabolisme : effet catatonique. Bouffe des tubes cathodiques. Cerveaux dévalisés. Dom-dompte ta police. Trop de temps qu’on agonise. Pétrole et Bombe atomique. Terre privatisée. Ils attendent qu’on applaudisse, lorsqu’ils poncent l’Amazonie… Alors qu’ils plombent l’atmosphère et pom-pompent l’avenir qu’on pensait bon. Moral con. Compensé par narcotiques. La tempe tremble sous revolver, mais Hong Kong va tenir. Plus longtemps qu’leurs ballerines. Tant de Complots diaboliques. Tango dès que les balles ripent. Migrants tentent d’atterrir. Campement devant la mairie, pendant qu’le tyran se planque. Regarde comme les tanks tanguent. Paye ta scène cadavérique Guerres des gangs en Amérique. OGM et bactéries Même si le Soudan crève de faim. La pub vous souhaite bon appétit Le Yin Yang est en péril. L’Homme refuse d’obtempérer. Elégante intempérie. L’antidote est enterré Refrain : Ceux qui méprisent le Monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui divisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui piétinent le monde, méritent des claques dans la gueule !Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui détruisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque Ah quelle est belle ma planète ! Enfin, plus longtemps Fumée noire à Rouen. J’allume une cigarette Défilent les sites internet. A deux doigts d’être internée Réalité malhonnête. J’ai des doutes sur l’OTAN Au bal des marionnettes, j’sais pas quand les fils s’inverseront On n’a pas besoin d’vos modèles. Fuck the Fear comme L.A.B.O Fusillade à l’heure d’l’apéro. GTA 3 sans manette Pilote à 300 à l’heure pour assurer la livraison Achat de mômes sur Darknet. Election de Bolsonaro Soignent les rides chez les uns mais refilent le cancer à d’autres Maintient l’cap vers l’Eldorado. Citoyen jette son cash par les fenêtres Schabe, Monsanto cache les graines, car le peuple doit pas devenir autonome Trottoirs couverts de mégots. L’Europe trie bien ses déchets Elle en fait même des décharges, loin de ses frontières, avec un costume d’écolo 100 balles la culotte d’ado. Tout passe à travers. Comme la mort suspecte d’un clodo Pendant qu’au Congo, Docteur répare des femmes mutilées En temps de guerre le viol est une arme, corps et âmes en lambeaux Amphèt’ en combo, des gamins qui se cament, bousillés Prend la cb, roule ta paille. Fentanyl le tombeau Que fait Columbo quand Monsieur éclate Madame jusqu’à lui briser les os Quand des p’tits meurent d’esclavage pour enrichir Ferrero Des types massacrés en gardav : qu’a plaidé le juge pour les nôtres Délit de faciès du ghetto… La Liberté reste en cage Les Costards ont la mainmise sur les pauvres Quand la survie de l’entourage ne dépend que d’tes épaules Démocratie au lavage, La hiérarchie c’est l’étau L’homme est pire qu’un animal : faut faire agrandir les Zoos Refrain : Ceux qui méprisent le Monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui divisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui piétinent le monde, méritent des claques dans la gueule !Claclaclaque dans la gueule ! Ceux qui détruisent le monde, méritent des claques dans la gueule ! Claclaclaque
3.
KLM – JE SUIS COMME VOUS Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Bébé est comme les autres. Bébé respire, dort et chante Pourtant, dans le regard des gens, Bébé voit qu’il est de trop Il n’a pas toujours les mots. Bébé peut paraître méchant Il est unique en son genre. Bébé pourrait être le vôtre Bébé est née comme çà, ou l’est devenu par la suite Véritable test de la vie. On lui a pas laissé le choix Quand il rentre chez lui le soir, quand il se réveille dans la nuit Du moins quand il a un chez lui, Bébé se demande pourquoi Pour quoi continuer à vivre, s’il incarne le désespoir ? Bébé a une grave histoire. Mais garde toujours le sourire L’important c’est la survie. Bébé s’accroche à chaque fois Il n’y a rien d’autre à savoir. Bébé accepte de souffrir Refrain : Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Bébé est différent et ne peut pas tout faire Pas besoin de l’étouffer . Faut plutôt le pousser, à trouver son talent Quand les autres s’indiffèrent. Sa place dans l’univers, Bébé en a douté Bébé a trop gouté aux malaises des gens fiers Aux phrases types qui l’enferment, juste pour en rajouter Bébé doit s’adapter et très souvent se taire. La rage reste secrète. Explose en aparté Exposé, en partie, juste pour son mal être. A qui appartient-t’il de propager l’alerte ? Bébé rêve de partir sur une autre planète. Quitte à être invisible autant être soi-même Refrain : Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Bébé est capable de choses que vous n’accomplirez jamais. On peut devenir virtuose en changeant l’angle du chevalet Il faut agrandir sa vue pour voir des miracles apparaître. Vos étiquettes sont fausses. Bébé vaut plus qu’il ne paraît Il se déplace en fauteuil et escalade des falaises. L’œil rivé sur l’alphabet, Bébé prépare un album Il élève cinq enfants seul : paumes cloquées par le balai. Glocks et coke dans la mallette, pour prendre soin de la daronne Bébé veut croire en demain, même s’il ne tient que sur une jambe Bébé enchaine les slaloms, et trace son propre chemin Bébé rode jusqu’à pas d’heure. Il perçoit la vie autrement. Bébé lit avec ses doigts et connaît tous les parchemins Mille moyens pour compenser ce qui lui manque Bébé entend sans tympan. Bébé aura son tampon en usant de ruses épatantes Le handicap est une case, cochée ou pas. Bébé diagnostiqué coupable d’être perçu comme différent Mais la différence c’est quoi, à part une force ? On s’en tape que t’ais des bosses. La vie nous en a tous fait Mais la différence c’est quoi, à part une force ? Une aide, pour que les failles de l’Homme se transforment en don du ciel Je suis comme Vous. Je sens le Vent sur ma peau, l’Eau couler sur mes joues Je suis comme Vous. La Terre pour seul drapeau. Un cœur de Feu comme bijou Je suis comme Vous. Je suis comme Vous Je suis comme Vous. Pour tous les marginalisés Je suis comme Vous. Pour ceux qui passent aux oubliettes Je suis comme Vous. Les personnes stigmatisées Je suis comme Vous. Pour tous les êtres de la planète Bébé est comme les autres. Bébé respire, dort et chante Pourtant, dans le regard des gens, Bébé voit qu’il est de trop Il n’a pas toujours les mots. Bébé peut paraître méchant Il est unique en son genre. Bébé pourrait être le vôtre
4.
Sale Epave 03:23
KLM – SALE EPAVE La vie est simple. Le mal opère. Le bien répare. Ne riez pas. Se taire est sain, quand tous se terrent Triste état. Douces pertes et tout s’éteint. Toussez ferme quand la boue s’étale. D’où ça vient ? Je trie des tas. Je crie déter, mais la peur ne s’efface Bouffe si fade. Pour s’y faire, fume des tah. Pendant que d’autres s’enfilent des taz Fond de teint fait courte étape. Pousse en germe écoute les dar’. Boule de nerf se tape des barres, Sous la merde des piles de taf. Double verres quand doutes glacent. Gouttes de sel sur épitaphe. Mes rêves comme denrées, périssables. Equipage en danger. L’constat reste amer. Haine ancrée dans l’récital. La part n’est pas équitable. La rage parait si délicate. Garder les Yeux bandés rend la guerre inefficace. Penser la paix sans réparer, croire qu’on peut en sortir indemne. Panser ses plaies s’en séparer Danser à terre. Dans ses pas, répartir tout le poids de sa peine. Lassée d’paraître ou d’s’emparer Sentir l’impact et s’en aller, avant que le pire nous balaye Lancer la pierre sensée parer, encensée ou pas c’est pareil Même pas peur du raz de marée. Epave avance sur terrain vague Pourtant j’aime quand c’est bien carré. Bluff et brelan à ma table Laissant la plume livrer bataille, quand la mine est désemparée Refrain : Ce soir je m’enterre. Ouais Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais Ou tout ce qui me détourne ? Ouais Ouais, ce soir je m’enterre. Ouais. Ouais, Ouais Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais Ou tout ce qui me détourne ? Ouais. Ouais Trou d’enfer n’est qu’un détail. Crises s’enchainent comme ziks de bal Au fond d’la mer telle une épave, âme en peine décide d’être là Défie les filets les plus crades. Evite les sujets les plus graves Désigne les piliers les plus braves. Laisse filer… Dit qu’t’es fêlé Vider sa tête, puis détaler. Dévie les dés. Déchire les pages Déni léger. Dessine les traces. Rien n’est durable, même pas l’été Vulnérable au point d’arrêter de croire que tout est endurable Peur viscérale de rater une opportunité. En plus le sablier ne tombe jamais en panne Minutes irrécupérables. Lassée d’voir mes choix défiler Raisonnable peut devenir taré. Quand on ne l’considère pas Insultes, fuites et larmes : solutions de facilité. Option d’la passivité. Pourtant l’enjeu est vital Préparer ses armes. Epreuves inévitables. Comprendre les branches de mon Arbre, pour me sentir abritée Carrosse d’acier pour mon âme, lors des tempêtes agitées. Carottes fait avancer l’âne, même les sabots abimés Protéger 21 grammes : il s’rait temps d’se faire à l’idée. Putain ça me fait saliver. En m’privant de tendresse, j’esquiverai la brutalité Isolée en quarantaine, j’évite de contaminer. J’vois la rive à l’envers et les morts vivants s’aligner J’veux raviver ma lanterne avant de me déshabiller. Servir des rimes par centaines, en priant de ne pas chavirer Ce soir je m’enterre Comme une page qui se tourne Est-ce l’âge qui rend terne ? Ou tout ce qui me détourne ? Refrain : Ce soir je m’enterre. Ouais Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais Ou tout ce qui me détourne ? Ouais Ouais, ce soir je m’enterre. Ouais. Ouais, Ouais Comme une page qui se tourne… Ouais. Ouais, Ouais Est-ce l’âge qui rend terne ? Ouais. Ouais, Ouais Ou tout ce qui me détourne ? Ouais. Ouais
5.
KLM – RIGUEUR DISCIPLINE – FEAT DR KYLE Nous sommes trois, dans les beaux quartiers d’la capitale Silence total dans l’habitacle. Mon collègue finit sa roulée Plic-ploc. Fait le bruit d’la pluie sur le pare-brise Tic-tac. Le chrono commence à tourner Le conducteur tousse. Première fois : faut qu’il s’acclimate Pas de sourire amical. Pas là pour jouer « Respire un coup ». Vite. Les portières s’ouvrent Clic-Clac. Sort coté route, nous sommes déjà cagoulés Passe sous le porche, tape le code, pousse la porte, Allez ! On monte les marches 4 à 4, jusqu’au bon pallier Porte blindée. Sur la plaque, le nom est indiqué Rien de compliqué. Ouvre la serrure à l’air comprimé On rentre à pas de loup… Au plafond, des tas de moulures Rideaux de velours, aux murs les peintures se bousculent Au sol, tapis de fourrure, on trouve la porte de sa chambre Et puis l’ouvre d’un coup sûr PAH ! PAH ! PAH ! ET OUI CEST NOUS ! Son regard décrit l’effroi. Ses cris s’étouffent Trois balles dans le buffet et puis c’est tout Ce soir, on a enfin buté Eric Zemmour Refrain: J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline Lampe frontale sur la tête, tout en noir dans ma cachette A l’étroit, les bruits au loin j’guette. « Chh… » Pas d’son Guidée par l’oreillette : « Tu me reçois ? Vas à Gauche » Petit à petit, j’avance dans le conduit d’aération « Okay, t’y es. Pète les grilles. » J’m’exécute. Glisse le long d’la corde « Tu dois être devant une porte… C’est l’armoire électrique» De la pièce j’fais l’expertise. « Sois imperceptible Devant toi, y’a 400 caméras. Un seul angle mort » J’entre et me tords. Me fonds dans l’décor. J’rentre le ventre. Je saute Triple salto. « Juste à temps ! » J’tremble fort J’ouvre la porte, coupe le courant. La sueur sur mon front goutte J’entends dans l’écouteur : « Maintenant, t’es toute seule » Si je me trompe, pas d’retour Je pose la bombe. Débute le compte à rebours « 15 minutes ». J’cours. « 13 minutes » J’cours « 12 Minutes. 11 minutes » Tourne. « 9 minutes » A 8 minutes je vois le jour J’ai fini la Mission dans les temps J’suis sur les toits de Paris. Je contemple les champs Tu voulais retirer ? Mais manque de chance Aujourd’hui, j’ai fait sauter la Banque de France Refrain: J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline « Tu fais moins la maligne ! » Mon pote fait sauter les digues Vrille, sort le Desert Eagle. Fait taire la secrétaire qui gueule On est plein d’seum. Ça va être chaud d’éviter le bain d’sang Les vigiles tracent. Car derrière… On est 300 On s’propage dans les étages. Danses de vandales sur toutes les tables Tape des dégâts, sans faire d’détails. Les murs recouverts par des tags Les otages admirent le spectacle. C’est sûr, ce soir on fera l’buzz « Balance-moi ton tas de graisse ! » « Bâillonne moi cette face deZ ! » C’est notre tour de briller. Tape la pose sous les projecteurs « Remettez-vous à taffer. Tout le monde à son poste ! Et qu’on nous donne de l’eau fraiche ! » Sur le plateau, y’a des p’tits et des gros, des cassos balafrés, des guerriers, des zéros Y’a des rats de campagne et des rats du ghetto. La camera est prête. Allez gros c’est l’heure Parce que leur disque est rayé. On récolte ce que l’on sème On en a marre de payer . De toute façon, c’est les mêmes Qui nous empêche de rêver. Enrayez le phénomène Maman allume ta télé. Ce soir, on passe sur BFM ! Refrain: J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline J’aime le travail bien fait. J’aime le travail bien fait J’aime le travail bien fait. Vive le travail bien fait ! Pas vrai ? Squat Cardio, on se félicite ! (Félicite) Rigueur , discipline. Rigueur, discipline
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7.
Ménage 06:32
KLM - MENAGE Je manie la plume, je bats de l’aile, sans décoller. (Sans décoller) Sans déconner. Pas de prise de bec, je saute du nid sans trampoline Faut bien chuter pour s’envoler. Bien chuter La douleur m’a élevée : prendre des chocs pour rebondir Essuie tes larmes. Arrête les cris. C’est pas si grave. Pas de caprice Rentre bien dans le cadre. T’as rien à dire. Apprends par cœur et obéit Subis subis subis… Enfile le masque qu’on te tend Oublie oublie oublie… Ce qui te forgeait vraiment Essaie de répondre aux attentes, les émotions en latence Faut faire semblant. Dans le ventre, une sensation bizarre Joie, tristesse, silence. Rage, colère, violence Poids, regrets, patience. Un jour tu seras fière de toi J’fais le ménage dans mon éducation J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question J’fais le ménage. J’fais le ménage Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde Alcool, excès, démence. Nier ses blessures d’enfant Crash test évident. Petite lumière devient toute noire Rentrer dans le rang. A tout prix être grand. Objectif navrant. Plus de reflet dans le miroir L’adolescence sans date de fin. Pourtant je fais que vieillir Ici, Maintenant pour créer Demain. J’voudrais ralentir Tout à un sens. Y’a trop de chemins. M’aurait-on menti ? Absurde question rhétorique. On est moulé à l’identique Par une société stérile, axée uniquement sur le fric Putain. Pas de mode d’emploi et pas de trésor, quand tout tient sur un fil Les schémas se répètent. Les schémas se répètent. Mais qu’est ce t’as compris ? Les schémas s’enrayent. Les schémas s’enrayent. Plus dur à faire qu’à dire J’fais le ménage. J’fais le ménage J’fais le ménage dans mon éducation J’fais le ménage. J’fais le ménage J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question J’fais le ménage. J’fais le ménage J’fais le ménage dans mon éducation J’fais le ménage. J’fais le ménage Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde Merci pour l’héritage, ancêtres d’un autre temps A chaque pallier, un nouvel étage, pour se voir différemment Je déconstruis l’image léguée dans votre testament Fini les futiles bavardages. Seuls les anges se taisent vraiment 100% responsable de mon avenir, de mon karma Pour me sortir les pieds du plat, suffit d’un petit grain de sable Qui fait déborder les océans. Ok pour les vagues en pleine face Dans l’fond, ce qui compte vraiment : je suis mon propre mur de glace Rester bloquée dans cette impasse, j’refuse La vie me réserve une meilleure place. C’est sûr. J’m’excuse Je trie, je passe. Je fuis, je brasse. Je dis, je casse, j’me débarrasse Plus j’avance et plus je me dépasse. Rejoignez-moi dans le Futur J’fais le ménage dans mon éducation J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question J’fais le ménage. J’fais le ménage Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde Mais qui suis-je ? Qui suis-je ? Juste le fruit d’une époque ? Si on me détache de mes potes, est ce que le résultat importe ? Qui suis-je, au-delà des codes ? Si je déverrouille les portes ? Si je déconstruis les bords ? Si je reprends ma vraie forme ? J’refuserai ta miséricorde. Je pose mon passé à plat Tant pis si je mets du désordre. Je ressens ni honte ni tracas Traitez moi aussi de sale gosse. J’me définis par mes actes Je compte finir mon puzzle, et buter l’monstre du placard De tout j’suis capable. Ce qui était valable hier a besoin d’un coup de nettoyage Et pas du genre serpillère Je brulerai toutes mes entraves. Swiffer n’attrape qu’la poussière Souffrir ? Ok c’est pas grave. J’assume le mal que fais Devenir plus forte ça s’apprend. Comme voir le bien qu’on apporte J’aborde amèrement le sujet. J’abandonne toutes mes attentes J’arrête de serrer les dents. Que mes parents me pardonnent Si je fais preuve de rejet, je suis de nature combattante Oui, la victoire se remporte. Grâce aux échecs antérieurs Ma p’tite âme est en danger, quand mes démons toquent à la porte Y’a qu’les blessures qui importent. Je cherche la paix intérieure Qui est vraiment dérangé dans les moments où je m’emporte ? Pourriez-vous m’encourager au lieu d’juger ce que j’vous raconte ? Je suis triste. Et enragée. Pas de quoi faire des qu’en dira-t-on Comme le mythe, je pousse le rocher, pour payer mes dettes sans acompte Je suis digne et toujours touchée, quand j’enterre les spectres que j’affronte Je n’ai rien à vous prouver Je n’ai que des fils à couper. Et tant pis si je tombe Une nouvelle toile à tisser. Il n’y a que ça qui compte Tant mieux si je tombe. Il y a que ça qui compte Pont Scratchs Lâchez-moi sans râler. Mon âme finit par s’emballer J’balance vos dogmes et vos billets. Je ne suis née pour que pour briller Pas de ballet. Aux pieds, j’porte des boulets. Trou de boulettes sur le cahier Pour s’évader. Trente balais et n’pas savoir qui on est Alors, laissez-moi me débarrasser. C’est dur de ne pas s’assombrir J’trace la ligne à ne pas dépasser. Caillassez moi Pas l’temps de rire. Cap de retrouver l’Atlantide S’il y a la garantie de s’accomplir, mon être ne s’ra pas cadenassé. Car y’a la Rage de vivre et la Force de vaincre. Faire face à ses craintes ou les entretenir Apprendre à dire, attendre en vain. Y’a la Rage de vaincre et la Force de vivre La perte de soi. A quoi bon se plaindre, ça ne fait rien tenir Garder espoir… De toute façon, on va tous mourir Maintiens l’sourire. Ce s’ra pas ce soir. Apercevoir et se retenir Prendre des rides. Retrouver la Foi. Assumer et se reconstruire Accepter sans intervenir. Tenir à peine. Une chose à la fois Ne rien s’interdire se redéfinir Rendre le pire. Donner le meilleur de soi Rendre le pire Donner le meilleur de soi Rendre le pire. Meilleur de soi Rendre le pire. Donner le meilleur de soi J’fais le ménage. J’fais le ménage J’fais le ménage dans mon éducation J’fais le ménage. J’fais le ménage J’condamne pas mes parents, mais j’remets tout en question J’fais le ménage. J’fais le ménage J’fais le ménage dans mon éducation J’fais le ménage. J’fais le ménage Etre soi-même, ça prend du temps. J’perdrais plus une seconde
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KLM – ET PENDANT CE TEMPS « Actu Sport » L'Inde atteint un nouveau record et garde sa place en haut du Podium Talonnée de près par la Russie et la Chine Abonnez-vous à notre chaine pour suivre en direct toutes les étapes de la compétition Selon vous, Qui sera le plus grand pollueur du monde ? « Flash news Ecolo » Près d'un quart de la population mondiale se rapproche du Jour ZERO Terminés les fuites et le robinet qui coule ! Les Balnéophobes se réjouissent d’avance « Tourisme » Vous êtes souvent dans la Lune ? Passez vos prochaines vacances dans l'espace ! Pour seulement 35 000 dollars par nuit, votre séjour au plus près des étoiles, promet d’être inoubliable Réservez vite, en nous contactant sur notre site www.NiquonsLaGalaxie.net » « Télé Achat 4.0 » La parentalité vous attire mais vous manquez de temps ? Les I Gosse sont faits pour vous ! Plus besoin de changer les couches. Moins de dépenses pour le foyer et 10 fois plus écolo ! Fonctionne sur batterie. Kit Bluetooth et autopunition intégrés. I Gosse, l’enfant PARFAIT, pour VOUS « Programme télé » CE SOIR, à 20h50. Ne ratez surtout pas la diffusion de notre nouvelle émission J’irais dormir Devant chez vous « Horoscope » * Bélier : Vous vous sentez l’âme d’un pacifiste. Mais vos propos ont tendance à être mal interprétés. Soyez prudent, vous pourriez malencontreusement perdre un œil. Ou vos dents * Cancer : Vous accumulez trop d’affaires, et cela vous gêne. Trier votre smartphone ! Il contient probablement des vidéos inédites d’agressions auxquelles vous avez assistées sans rien faire Qui sait ? Vous pourriez peut être faire le buzz ?
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Fight Club 04:16
KLM – FIGHT CLUB La boule au ventre, le cœur serré, je suis pétrifiée. Je n’entends plus rien Les mains qui tremblent, la gorge nouée… A qui se fier ? Y’a tout qui craint J’me plains pas tant. J’suis enfermée entre mes tempes Mon mental veut diriger et torture mon peu d’instinct Pour être aimée, faut être parfaite. Et donner une bonne image En société, on suit le modèle : pas déborder, subir l’orage J’m’affole moi-même. Contenir sa rage et pardonner Autant que se taire. La peur m’a fait perdre plus qu’elle ne m’a donné C’est fini-fini ! La devise, c’est libre arbitre pour être ici-ici ! Si le parasite dévalorise, j’sors le fusil-fusil Loi de la survie-survie. Allez, rajoute de la paraffine C’est quand même mieux qu’le suicide La mécanique est subtile. Le masque est subit-subit Les dualités cohabitent. S’agit de trouver l’équilibre L’ennemi s’agite-s’agite, alors que l’ami s’abrite Ça tiraille quand ça cogite. Mais qu’est-ce qu’il faut qu’je supprime ? Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub ! Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… Fight Club ! Quand Astérix se victimise, Obélix porte le menhir J’endure, je stresse, je me traite de débile. Je me méprise autant que j’m’apprécie Je suis fière et déçue. Hyde pourrait bouffer Jekyll Je suis mon propre tortionnaire. Faut qu’j’arrête d’être docile Les contradictions m’animent. La séparation m’abime En décalage avec moi-même, au point de ne plus réagir La Maléfique salive, car je suis rongée par la colère A cause de ce qui m’arrive, et surtout tout ce qu’il reste à faire ! Je suis ma meilleure partenaire et la pire d’mes associés Je pourrai monter un empire et le détruire dans la foulée Comme des aimants qui s’attirent et qui s’opposent à volonté J’ai un putain de caractère et des millions de polarités ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub ! Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… PAH PAH ! (Hé tu veux rentrer dans le Fight Club ?) J’me déchire à tenir à la barre quand le navire a déjà coulé Dans vos regards, j’vois un saphir. Un cœur de pierre dans mon reflet Quelles parties dois-je laisser fuir ? Est-il encore temps d’annuler ? Quelqu’un pourrait-il rallumer ? J’n’ai pas trouvé qui je suis Entre le juge, le témoin ou l’accusée La fissure est entretenue à force de trop m’analyser Chacun défend son parti. A quoi bon jouer les martyres Tout me semblera injuste tant que je resterai morcelée Non merci. J’assume et j’insiste. KLM bouscule Clémentine Mais l’aide toujours à se relever. C’est ainsi J’agis comme un combustible. Je m’éclaire ou je me brule J’essaye… De reconstruire mon estime sans me flinguer dans ma bulle, avec modestie A bien y réfléchir, tout baigne ! Au bord du précipice, y’a une belle vue Et des bonnes nouvelles ! Comme découvrir son parachute sans avoir vidé la bouteille Big up à tous ceux veillent ! A chaque jour suffit sa peine. Je veux qu’la joie prenne de l’ampleur Plutôt qu’entretenir mes conflits internes. Faut pas que la folie m’entraine Faire des pauses. Et rendre sa place au bonheur Traiter les causes, avant qu’les conséquences s’en mêlent J’mène une thérapie sans terme. La vie un terrain de jeux sans règles Où pour gagner, il faut surtout apprendre à perdre… Et à lâcher Pour ma vie, j’ai gratitude mais l’attitude de l’âme fâchée C’est la marche et pas le bitume, qui a usé mes semelles Apprivoiser ses parties sombres. Retomber sur les partitions cachées Même si les émotions s’emmêlent, comprendre sa part dans sa propre perdition Chef d’orchestre sans pupitre ne trouve jamais le sommeil Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… PAH PAH ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Cluuuuuuuuub ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête, c’est Fight Club ! Dans ma tête… PAH PAH ! Fight Club, Fight Club
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KLM – CHAUVE SOURIS Je n’te raconterai pas comment le sol s’écroule Ni ce qu’il en reste. Ou comment j’ai tenu Je n’te raconterai pas, la mort qui déboule La peur qui empeste, les silences soutenus Je n’te parlerai pas de ma colère qui bout De c’que je déteste, de tout c’que j’ai contenu J’avoue j’suis tendue. J’vois la joie comme la peste Fuite de gaz dans la pièce où je suis détenue Je suis en train d’étouffer. J’aurai beau tout faire Les fortes peines martèlent en douceur La bougie est soufflée. L’étau se referme Les efforts payent quand tu sens la douleur Tu sens la douleur ? C’est pas elle qui m’effraie C’est pas elle qui m’effraie. C’est pareil si j’éteins. Pareil si j’essaie. Avenir incertain maintenant j’essuie Les refus, les dessus de tables, les pots cassés, les plâtres, la vaisselle, les Cascades de l’enfer Non, je n’te raconterai pas quand je flotte comme une ombre au-dessus de ma tête Au-dessus de ma tête, pour tenter l’immersion Je n’te révèlerai pas, que je ne me relève pas à chaque fois que je tombe Abandonnant une part de moi-même dans une autre dimension Paix Le ciel se déverse. Je n’ai pas la réponse. Seule, on ne sent même pas la défonce Ici je déserte. Marre de faire l’éponge. Peur, pensant qu’il faut que je renonce Cycles d’erreurs qui se répètent sans raison. Vices et terreurs qui éloignent de la maison Sévices et vides, comme pour s’éviter d’ s’évider. Décider de résider dans la fuite Réciter des vérités apprises pour garder l’impression de léviter S’immoler pour ressentir la vie. Savourer les instants simulés Stimulée pour mieux nier la crise. Aligner les cases comme stipulé Dissimuler tous nos regards tristes et entretenir notre cécité Non j’cèderai pas, NON Non j’blesserai pas, NON. NON Non j’blesserai pas, NON. Non j’laisserai pas. NON Non j’cèderai pas, NON Je ne sais pas quoi te dire pour te réconforter Face aux épreuves que l’on affronte seul Faire partie d’ceux qui se laissent emporter Quand l’impuissance s’est vêtue d’un linceul Le Vécu qui lacère. La vertu n’a pas d’œil La voiture dans un mur. L’amertume est sincère Avertie que ça saigne, mais la brute n’a pas d’heure Etre dure sans qu’çà serve… Je ne te parlerai pas du vide qui s’immisce. Conséquences et causes qui se minimisent Au fond du fossé tout est décisif. J’ai foncé, foncé comme un fugitif J’ai creusé, creusé jusqu’au précipice. J’ai poncé, poncé d’un air pessimiste J’ai forcé le coffre du déficit. J’ai cru être utile mais on m’utilise Et on m’humilie. Mais J’n’en parlerai pas. Non, j’n’évoquerai pas la salive et les traces qui ont marquées ma peau La saleté et les taches qui ont teintées mon dos Le sablier continue d’abimer mon corps. Est-ce ainsi que Le sage a fait grandir les mots ? Abolir l’égo Ainsi le sot a fait enfler ses torts : à trop bomber le torse, on en oublie ses maux Non, j’cèderai pas, NON Non, j’blesserai pas, NON. Non, j’cèderai pas, NON, NON Non, j’cèderai pas, Non j’blesserai pas. Non, j’laisserai pas. NON Non, j’cèderai pas, NON. NON Je ne m’excuserai pas. Y’a des trucs qui se disent. Y’a des plaies qui se taisent. Je n’t’expliquerai pas Que ce qui me tue n’est pas ce qui me blesse. Ceux qui s’en tirent n’ont pas lu leur détresse J’dirais R. Je ne suis rien ni personne. Disparaître car les autres résonnent Oui je raisonne : je n’apparais que si ta vue se déforme. Mon âme en désordre Mon être est Faiblesses. Lorsque la rage reste au fond de la gorge, la raison me délaisse La foi se dérègle. Mes armes attendent dans un coin de la forge que les larmes me desservent Je ne me suis pas reconnue en rallumant la torche Le destin déferle. Je n’te dirai pas que je me suis sauvée en attrapant la corde Je m’entête à tort à matelasser ma peine, car l’anesthésiée en redemande encore La vie continue sans que la mort l’atteigne. J’espère que personne n’a fait sceller la porte Folie quotidienne n’a pas sauvé les fleurs. Se cassent les pots qui sont plein à ras bord Pathétique étincelle s’est noyée dans le fleuve à force de laisser passer les autres d’abord Je n’te raconterai pas. Mais tu veux entendre Le son de mes larmes, les craquements de mon corps L’écrasement de mon poids et tout de ce que je porte L’effacement de mon âme pour parfaire le décor Je ne te raconterai pas. Mais tu veux entendre Alors entends que j’ne comblerai pas, le vide de tes tympans Je ne te montrerai pas la douleur qui rend capable de sauter d’un pont Je ne te maudis pas. La chauve-souris se pend Je ne te maudis pas. La chauve-souris se pend Non j’cèderai pas, NON Non j’blesserai pas, NON. NON Non j’blesserai pas, NON. Non j’laisserai pas. NON Non j’cèderai pas, NON Non j’cèderai pas, NON Non j’blesserai pas, NON. Non, j’cèderai pas. NON, NON Non j’cèderai pas, Non j’blesserai pas Non j’laisserai pas. NON Non j’cèderai pas, NON. NON
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KLM – D’HUMEUR VAGABONDE Je ne suis qu’au début de l’ascension. Dieu seul sait, comme la pente est raide A l’origine, y’a l’amour du son. Et juste après la ferveur d’la scène Le Rap, j’m’en sers. Plus utile que certaines discussions Le Rap m’enseigne. Bien plus que toutes leurs institutions La décision vient comme un coup d’ fouet Les questions se comptent par douzaines L’obsession remplace le doux zèle Les solutions n’arrivent pas toutes faites Ah… Le stress règne. J’ai la tête pleine D’idées, de phases et de thèmes… J’ai la pleine tête De listes, de pistes, de tags et de mails De crimes, de rimes, de dates et de dettes De clopes et de clips, de claques, et de flippes De flops et de peines, de Darks et d’Eden J’explose mais j’y parviendrai. Peu importe où le sentier mène J’m’expose. Pas de regards derrière. J’ai mes propres sentinelles J’ai l’inspi et l’audace. Il me faut plus de contacts dans le Gsm. Je suis pire que vorace Je suis plutôt coriace : dans ma besace quelques stratagèmes. La tienne, je la vide à l’occas’ Pas d’lavis d’l’avocats. Artiste ne rêve pas de la Vida Loca Microphone à la main, je n’attends pas qu’on valide. Je vise la pyramide, pas la villa locale ! Le son plane dans toute la ville. Je vis pour dealer des syllabes Je viens dilater tes synapses. Ça fait BAM BAM BAM La foule rappe et rebondit. Mes rimes l’aspirent dans ma spirale Dès que je balance le signal, ça fait BAM BAM BAM La foule rappe et rebondit. Ça fait BAM BAM BAM Le son plane dans toute la ville. Ça fait BAM BAM BAM Mon pouls bat la mélodie, ça fait BAM BAM BAM Ça fait BAM BAM BAM ! Ça fait BAM BAM BAM La seule défaite c’est l’abandon Crois-moi bien, j’passerai par la fenêtre, si tu me fermes la porte La vraie question, c’est pas « ce que je compte faire ? » mais « Qui je veux être ? » Personne n’a tort. La vie l’emporte. J’veux pas qu’on m’adore ou être célèbre Ma route à l’inverse de l’itinéraire, le destin a fait resserrer les rênes Le doute me fera pas oublier mes rêves. Y’a que des gars biens dans mon univers Seul les actes et les écrits restent. La mise à l’épreuve ne date d’hier On s’endurcit à défaut devenir maitre. Bouquets de fleurs dans mon barillet Mea culpa, pour m’affirmer, pas b’soin de poser mes couilles sur la table Ni de passer d’ssous. Autre chose à foutre. Les clichés tiennent comme un château de sable Quand on m’a dit « Tu peux cartonner ». J’ai répondu « Y’aura pas de miracles » J’en suis ici, car j’ai charbonné. C’est pas fini. Y’a Encore pleins d’obstacles Le mot vainqueur n’a pas de féminin : je viens prouver que le dico se trompe Autant de barres atteintes que de coups de bâtons. Nique leurs baratins. Préviens le bataillon Que les masques tombent. La fête bat son plein. Y’aura pas de pardon. On nous ballade, hein ? D’humeur vagabonde, j’en ai marre d’attendre. Démarre le marathon. Le monde m’appartient Je balance vos liasses. Je suis en paix sans carrosse. Tenter d’Rouler sa bosse, ou bien de laisser sa trace? Le sang qui se glace mais Le respect s’amorce. Pour atteindre la grâce, faut passer par l’atroce Folie en masse, y’a des claques qui se perdent. Mon rap dans ta face comme Vélociraptor Je viens prendre ma place. Pas celle qui pourrait plaire. On met Lyon sur la carte comme des conquistadors ! Le son plane dans toute la ville. Je vis pour dealer des syllabes Je viens dilater tes synapses. Ça fait BAM BAM BAM La foule rappe et rebondit. Mes rimes l’aspirent dans ma spirale Dès que je balance le signal, ça fait BAM BAM BAM La foule rappe et rebondit. Ça fait BAM BAM BAM Le son plane dans toute la ville. Ça fait BAM BAM BAM Mon pouls bat la mélodie, ça fait BAM BAM BAM Ça fait BAM BAM BAM ! Ça fait BAM BAM BAM J’avoue, j’déclare : ça me fait péter les plombs, quand on me dit que je ressemble à Keny Arkana ou Diams Pour faire leurs comparaisons, ils n’ont qu’deux références car je suis une femme C’est Nase. Prends en compte le flow plutôt que l’entrejambe. L’art n’a pas de genre J’dénigre pas leur talent. Celui qui n’tient pas sa langue, n’alimente que les cases J’les entends déjà les coms désobligeants : « Texte de vendue », « Elle est mal dans son corps » J’ai des fesses et des seins : Rien d’intéressant. Mon sexe ne peut pas faire de moi un symbole Sans te faire un dessin, je suis fière de mes formes. Je ne mets jamais ma plastique en avant Je n’ai qu’un seul dessein : Redoubler d’efforts. Dire et défendre ce qui est important : Les vieux qui ne peuvent pas mourir propres. La société et le handicap Une fille de 10 ans qu’on enveloppe, après un rapport conjugal Les SDF hantent les capitales. Des territoires sans eau potables Chars d’assauts contre Barricades. Devine qui finance les attentats ? Les bombardements dans la bande de gaza, Le trafic d’humains, les enfants soldats Les pompes à essences et l’état du climat, les flics et plaintes qui passent à la trappe « Séjours Croisière » en méditerranée : à l’horizon que des pierres tombales Parvis en feu : collecte instantanée. Rien pour les pauvres, Tout pour Notre Dame Malheureusement pas qu’une cause à défendre, quand la Justice se trompe de coupable Le discernement est en convalescence : trimer 60 piges pour 1500 balles Normal de se blottir dans l’effervescence et de banaliser ce que dit le journal Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas Mon rap n’est rien d’autre qu’un balbutiement. Je veux changer le monde mais il ne m’écoute pas Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas Je veux changer le monde. Il ne m’écoute pas Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde Il ne m’écoute pas. Je veux changer le monde
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Amalaïta 02:57
KLM - AMALAÏTA Ça pue la poudre dans les mentalités. La haine est banalisée Le baril est plein. Personne n’est scandalisé Tout pour la Money. Faut qu’j’te donne combien ? Pour qu’tu guettes et tiennes les murs ? Pour que tu caches cette bavure ? Faut qu’j’te donne combien pour buter ton peuple au cyanure ? Ton avis vaut combien, pour qu’tu t’écrases sans leur nuire ? J’sais pas ce qui nous retient. Mais je vois ce qui nous détruit Je frémis pour demain. L’appel de la violence grandit Adama, El Komri, Rohingas, Attentats La torture en Lybie, la surveillance de squats vides Les états d’âme de Kim Jong… A quand la paix en Syrie ? Marre qu’il soit taré c’monde… Atteinte à la Justice ! Ben T’sais quoi ? On est prêt, à la rendre nous-même L’union fait la force et balaiera les barillets On bannira les balivernes. Bougez-vous ! Battez-vous pour le vrai. On veut plus entendre « Bang Bang » AMALAITA Sortez les plumes et les briquets AMALAITA Tous pour l’amour et la paix AMALAITA Pour éclairer l’univers AMALAITA AKA l’armée de lumière AMALAITA Sortez les plumes et les briquets AMALAITA Tous pour l’amour et la paix AMALAITA Pour éclairer l’univers AMALAITA AKA L’armée de lumière Entends la forêt qui pousse plutôt que les arbres tomber La révolution en route. Les chaines sont bien trop serrées Il n’y a que des gens qui souffrent. Les graines sont prêtes à germer Au loin la tornade souffle : la vérité va tout déblayer ! Nasses de manifs et massacres d’étudiants Les cravates blanchissent du fric, mais on parque les migrants Regarde la montée du fascisme et toutes ses conséquences Il est temps de bloquer ce pays et d’enclencher la résistance Coup de flammes pour raviver vos cœurs. J’brule vos schémas Cascade pour nettoyer vos peurs. Bienvenue chez moi Ensemble. On construira le monde qu’on voudra Même à terre, en sang, la rue ne recule pas La solidarité devient un délit ? Appelez mes avocats Notre force c’est le nombre. Notre arme l’union Savoir dire Non : Y’a que ça qui compte ! Notre seul dicton : Ecraser l’ombre AMALAITA Sortez les plumes et les briquets AMALAITA Tous pour l’amour et la paix AMALAITA Pour éclairer l’univers AMALAITA AKA l’armée de lumière AMALAITA Sortez les plumes et les briquets AMALAITA Tous pour l’amour et la paix AMALAITA Pour éclairer l’univers AMALAITA AKA L’armée de lumière

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released May 11, 2020

Enregistrement : Horlogerie Production
Mixage : Rfb Studio Lab
Master : Altho Studio

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KLM Lyon, France

Rappeuse.
Auteur, interprète.
Lyonnaise.
Membre du groupe Les Artisans des Bonnes Ondes (L.A.B.O)

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